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JACK MONO BLUES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 27 mai 2010
 

Nr 12 train took my baby…
(Zone Bleue – 2010) 
Durée 63’01 – 16 Titres

http://www.myspace.com/jackmonoblues

Créé en 1985, Jack Mono Blues était à l’origine un projet lyonnais limité à deux guitares mais il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que viennent se greffer un harmonica puis quelques amis de passages qui agrémenteront les concerts d’un blues band qui se fera rapidement remarquer dans les clubs et les bars rhodaniens … Une dizaine d’années plus tard, le groupe qui n’a eu de cesse d’évoluer et qui a déjà sorti quelques albums se retrouvera en première partie de Louisiana Red, une véritable récompense pour Régis Delongvert alias Pips à la guitare et au chant qui s’efforce à chaque instant et depuis des lustres de donner du plaisir au public sans jamais rien demander en retour si ce ne sont quelques applaudissements et un peu de chaleur humaine. Les années filant et les nombreux albums du groupes se voyant tous épuisés, c’est encore et toujours avec Philou Bruneau aux harmos, Yves ‘‘Gravos’’ Lafont à la basse et Guitou Chanteperdrix à la batterie que Pips a fait le choix d’immortaliser une des prestations live de Jack Mono Blues pour l’offrir en guise de remerciement aux spectateurs de ses concerts … Pas bête !

Un packaging volontairement réduit mais un contenu particulièrement riche, un son qui ne tente pas de jouer la comparaison avec les grosses machines du blues mais qui met l’accent sur le naturel du groupe, une véritable envie de jouer le blues tout en se moquant de ses propres imperfections, Jack Mono Blues nous convie à découvrir son « Nr 12 Train Took My Baby… » de la plus simple des manières, en nous conseillant de nous asseoir où bon nous semblera et en nous priant de ne prendre que ce qui nous plaira, que ce soit une voix qui demande quelques titres pour vraiment se chauffer, une guitare toujours très inspirée, un harmonica volubile ou encore une rythmique réaliste qui n’en finit plus de mettre de l’essence dans ce bon gros moteur à quatre cylindres et à douze mesures. Des covers en pagaille et non des moindres puisque l’on y trouve des titres de Robert Johnson, Little Walter, Willie Dixon, Howlin’ Wolf ou encore Muddy Waters, une compo collégiale qui tombe presque en fin d’album et surtout une énorme volonté de se faire avant toute autre chose plaisir à soi même, voilà tout ce que l’on trouve dans cet enchaînement de « Dust My Broom », « It Hurts Me Too », « Hoochie Coochie Man » et autres « Big Boss Man » qui fait de ce live si ce n’est l’album le plus original de l’année tout au moins un bon moment de blues et de convivialité à partager entre amis. Et pour ceux qui n’ont pas la chance de cheminer sur les mêmes routes que Jack Mono Blues, une enveloppe timbrée suffira à arranger le coup … Qu’on se le dise !