lundi, 24 mai 2010
A tale
(Autoproduction – 2010)
Durée 54’55 – 9 Titres
http://www.st4lk.tumblr.com
http://www.myspace.com/pilipstalk
 Voyage au beau milieu d’un genre qui s’apparente autant au post rock qu’à l’electronica, Stalk est un projet ambitieux initié par le guitariste et producteur Etienne G. qui a très rapidement été rejoint dans cette aventure par Pukiel aux illustrations vidéos … Des collaborations aux trois albums de Sofy Major apporteront un cachet noise aux créations du duo et c’est après s’être régulièrement illustré sur les plus belles scènes de France mais aussi d’Europe que Stalk a fait le pari d’aller en studio pour y mettre en boite un premier effort dans lequel les couleurs du live et de l’improvisation sont très présentes, l’album disponible physiquement sous un format digifile en carton brun sérigraphié se voulant avant toute autre chose une véritable invitation à aller découvrir le groupe sur les planches, lorsque son art est mis très justement en valeur par une osmose insupportable de réalisme. Quelques invités pour faire contrepoids et nous voilà emportés dans un véritable tourbillon musical …
Réunion de sonorités diverses et d’ambiances toujours très complémentaires, « A Tale » est en quelque sorte le résultat des expérimentations les plus folles d’un alchimiste des notes qui a su associer les guitares et les boucles aux boites à musique les plus rudimentaires, emmenant fatalement ses créations vers un terrain quasiment inexploré et du même coup pratiquement vierge de toute influence ! Littéralement aspiré par les mélodies, l’auditeur passe des accélérations les plus folles aux silences les plus inattendus, se laissant convaincre par les interventions d’Abraxxxas, de Bancal et de Loki Starfish et appréciant autant les côtés les plus rock que d’autres plus purement electro. Les guitares qui se superposent, la voix qui apporte par moments une couleur plus pop, les arrangements et les sons parasites qui contribuent à faire la richesse de l’ouvrage, rien n’a été laissé au hasard sur un premier effort à la fois limpide et complexe, un album qui demande un certain nombre d’écoutes avant que « La traque », « Arnaud », « Satine » ou « Blinding Photons » ne libèrent l’intégralité de leurs arômes. Installé pratiquement à l’underground de l’underground, Stalk devrait parvenir à convaincre les plus blasés mais aussi et surtout les plus curieux. Le live sera forcément un très grand moment !
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