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KOTTAK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 23 mai 2010
 

Rock & Roll Forever
(S.N.U.G. Records – 2010) 
Durée 37’38 – 11 Titres

http://www.kottak.net
http://www.myspace.com/kottak

On connaît James Kottak pour être le batteur actuel de Scorpions mais il n’était pas un inconnu avant de remplacer Hermann Rarebell en 1996 puisque cet Américain avait auparavant évolué dans des groupes comme Montrose, Kingdom Come, Warrant ou McAuley Schenker Group, laissant sa trace sur nombre d’albums mais aussi sur des tournées où sa puissance avait été très largement appréciée jusque par ceux qui deviendraient bientôt ses employeurs. A l’heure où le batteur accompagne les Allemands une dernière fois vers une retraite aussi dorée que prévisible, il attrape la guitare et le micro et s’associe à sa compagne Athena à la batterie mais aussi à Price Vernon à la basse et à Johnny Lucas à la guitare pour proposer le premier effort du groupe qui porte son nom. Un rock’n’roll alternatif très punk et parfois un peu pop, voilà ce qui attend les fans dans la petite quarantaine de minutes que dure « Rock & Roll Forever ». Après tout, il n’y a pas de mal à se faire du bien …

Si l’ensemble sonne un peu brouillon, c’est sans doute pour mieux se démarquer de la précision chirurgicale à laquelle il s’adonne depuis une quinzaine d’année et outre une affaire de famille, Kottak est avant toute chose un side project imaginé entre potes pour varier les plaisir et en prendre au passage encore un peu plus, l’affaire n’étant pas forcément appelée à durer dans le temps à moins bien entendu d’une adhésion totale du public. On saluera donc l’attitude ferme et décidée d’un frontman que l’on découvre dans une position inhabituelle et qui se défend plutôt bien à la guitare mais aussi dans un exercice vocal plutôt varié, les slogans scandés de façon très verte se laissant parfois rattraper par des intonations plus modernes … Loin d’avoir envie de donner dans le philosophique, Kottak se contente de balancer des hymnes du genre « Don’t Wanna Go Home », « Daddy U R  My Star », « Drunk Uncle Pete » ou « Class Of 3000 », des chansons aux textes certes un peu téléphonés voire carrément bas du front mais tellement efficaces que l’on se laisse aller à y adhérer rapidement. « Rock & Roll Forever » n’apporte certes pas grand chose de neuf à l’histoire du rock mais au moins a t’il le mérite de proposer un bon moment de musique aux amateurs du genre et si la cover de « Holiday » posée de manière un peu opportuniste à la fin de la rondelle agace sur son entame qui manque de conviction, son final débridé finit de persuader le chaland que s’il reste un membre à part entière de Scorpions, James Kottak a su garder son propre style et sa véritable personnalité ! Les curieux pourraient bien devenir de véritables adeptes …