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OLIVIER CALMEL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 21 mai 2010
 

Electro Couacs Sha-Docks
(Yes Or No Prod – 2009) 
Durée 48’22 – 10 Titres

Empreintes
(Musica Guild Editions Productions – 2007) 
Durée 49’58 – 13 Titres

http://www.oliviercalmel.com
http://www.myspace.com/oliviercalmel

Pianiste et compositeur, Olivier Calmel est un de ces artistes boulimiques de musique qui n’arrêtent jamais de jouer mais aussi de créer, que ce soit pour agrémenter des films ou plus simplement pour s’en aller jouer dans les clubs et les salles … Riche d’une liste de bandes originales longue comme le bras, que ce soit pour le court ou encore le long métrage, le Parisien qui a travaillé avec les plus grands noms du jazz et qui s’est produit dans ce que les festivals comptent de plus prestigieux dans le genre n’en a pas moins enregistré quelques albums majeurs et nous propose aujourd’hui de nous replonger dans deux de ses œuvres conçues dans diverses configurations, la plus récente nous dirigeant vers son nouveau projet Electro Couac tandis que son aînée nous fait découvrir le dernier album en date du Olivier Calmel Quartet. De quoi se faire une idée de la vaste étendue des registres sur laquelle le musicien évolue …

« Sha-Docks » n’a d’electro que le nom qu’Olivier Calmel a bien voulu donner à cette formation dans laquelle il se fait accompagner d’artistes brillants comme le saxophoniste Christophe Panzani mais aussi par le joueur d’alto Frédéric Eymard, célèbre accompagnateur de Didier Lockwood ou encore Lucky Peterson, par le contrebassiste Bruno Schorp et par le batteur Frédéric Delestré, ce noyau dur se laissant compléter à l’occasion par quelques invités aux percussions, à la contrebasse ou même à l’accordéon. Du jazz moderne plein de groove avec une liberté de ton et une sensualité de jeu, il n’en faut pas beaucoup plus pour que l’auditeur surpris mais séduit se laisse aller à suivre en rythme les harmonies soignées de « Pompier Pyromane », « Shadock incandescent », « Le temps du trajet » ou encore « Tribute To Earth ». Réunissant peu ou prou les mêmes musiciens mais aussi quelques autres comme le batteur Karl Jannuska, « Empreintes » est pour sa part plus classique dans le ton employé, ce qui n’empêche pourtant pas Olivier Calmel de se laisser régulièrement aller à quelques sautes d’humeur au gré des morceaux et à quelques expérimentation qui en leur temps avaient déjà partagé le public, le plus téméraire saluant tout comme Didier Lockwood l’avait fait l’audace des improvisations et le talent des expérimentations tandis que les puristes se terraient quelque peu derrière les sacro-saints schémas du jazz souvent mis à mal par un artiste qui se veut plus électron libre que jazzman pur et dur. De cet ouvrage qui du haut de ses trois années d’ancienneté n’a pas pris la moindre ride, on retiendra des chefs d’œuvres comme « Travelling Mafate », « Rage – sacrifice humain », « Apprenti – la potion du sorcier glouton » ou encore ce « Prélude des 5 Rameaux » qui met un terme à une cinquantaine de minutes d’un bonheur sans cesse renouvelé. Autant de bonnes raisons de se pencher sur le reste d’une œuvre à la fois dense et intense particulièrement bien résumée sur le site de l’artiste …