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AS THE STARS FALL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 26 mai 2010
 

Tempus fugit
(BST Music Publishing – 2010) 
Durée 45’07 – 10 Titres

http://www.asthestarsfall.com
http://www.myspace.com/asthestarsfall1

C’est presque spontanément que ce projet réunissant trois jeunes compositeurs ayant fait leurs premières armes dans le hip hop sous le nom de Medeline a vu le jour, Steve, Guillaume et Remi ayant eu un flash qui les a conduit à exprimer de façon naturelle et délicate leur propre vision d’un monde violent et au bord de la crise de nerf. Loin de leurs précédentes collaborations avec Booba, Rhoff ou Fonky Family, les trois complices ont dont donné naissance à As The Stars Fall et ont emmené ce nouveau groupe vers un projet qui fait appel à leur attirance naturelle pour le cinéma et la photographie. De la musique sur des images, des expositions qui se transforment en showcase et dans lesquels la révolte laisse peu à peu place à l’espoir … A l’heure où tout dégringole, As The Stars Fall s’efforce de suivre le mouvement, mais à sa propre manière !

Des mélodies lancinantes qui laissent dégouliner les notes et qui les rattrapent l’instant d’après pour essayer d’en faire une sorte de road movie soigneusement installé entre Radiohead et Sigur Ros avec quelques nuances supplémentaires, As The Stars Fall n’a pas son pareil pour surprendre en même temps qu’il séduit, pour entretenir le versant le plus étrange de ses créations en même temps qu’il développe sa propre recherche du beau absolu. Perdu dans l’album, l’auditeur commence à entrevoir des paysages tantôt urbains, tantôt plus sauvages, laissant petit à petit son imagination se faire rattraper par les images proposées par le groupe lui-même et commençant à déguster de superbes clichés en même temps que son esprit voyage en musique d’un « No Good Deed Goes Unpunished » à une « Frozen River », de « A Dead Leaf Dance » à « Revolt ». Petit à petit, l’horizon s’ouvre, prend de la couleur, et le ciel gris laisse place au bleu, signe qu’avec beaucoup de foi en ce que l’on fait et surtout en ce qui nous entoure, la chute que l’on annonce parfois comme inévitable peut quand même s’éloigner au rythme du temps qui passe. Un album à la fois esthétique et philosophique … « Tempus Fugit » !