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JNEB BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 20 mai 2010
 

Enfance v(i)olée
(Autoproduction – 2010) 
Durée 19’39 – 7 Titres

http://www.jneb.fr
http://www.myspace.com/jnebband 
http://www.myspace.com/jnebideoetebats

Emmené par JNEB qui poursuit en parallèle son chemin en solo, JNEB BAND est un nouveau groupe qui est bien décidé à semer la terreur et à laisser des traces partout sur son passage avec son punk rock mâtiné d’electro mais aussi de cuivres. Dissimulés sous des combinaisons et des cagoules, Mamzelle D et Monsieur P aux trombones, Monsieur L à la guitare et JNEB lui-même aux guitares, claviers et programmations se présentent comme les nouveaux terroristes sonores et n’imaginent la scène que comme le terrain de leurs prochaines batailles ! Après avoir croisé le fer avec Lofofora, Les Wampas, Parabellum et autres Uncommonmenfrommars, JNEB BAND a fait le pari de s’offrir un album sur lequel les invités sont presque aussi nombreux que les titres interprétés et où l’artwork est signé Chester, les illustrations du livret ayant pour leur part été confiées à Berth, un autre dessinateur particulièrement saignant …

Tout est donc réuni pour que l’on découvre « Enfance v(i)olée », un album indiscutablement punk et en même temps très intelligemment rempli de nuances venues d’autres styles pas toujours forcément complémentaires sur le papier. Lancé sans ménagement avec « JNEB BAND en Gaule », l’effort qui s’intercale entre le gros maxi et le petit album va très vite nous faire découvrir son tittle track sur lequel on remarque déjà Lorenzo de No Flag aux chœurs. Faisant toujours dans la dentelle avec son intro à l’harmonium, « Ca sent la merde » nous offre la présence vocale de Batbat de Diego Pallavas tandis que Bidingue des Marcel égrène ingénieusement les notes de piano bastringue des « Histoires courtes ». Martin de Kiemsa endosse le rôle de duettiste sur « Il faut être pris pour être prisonnier », Marchmaninov s’installe aux synthés sur « Le mâle bien » et c’est dans sa formation classique que le quartet nous quitte sur une déclaration très empreinte du punk rock des seventies, « J’appuie sur la gâchette » … Avec un album sans langue de bois qui ne s’embarrasse pas de détails mais qui sait quand il le faut mettre au mieux en valeur des compositions taillées à la hache, JNEB BAND signe là son entrée en fanfare dans le paysage musical underground. Même pas mal !