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DR. FEELGOOD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 17 mai 2010
 

Oil City Confidential
(EMI Music – 2010) 
Durée 72’16 – 23 Titres

http://www.drfeelgood.org
http://www.drfeelgood.de
http://www.drfeelgood.fr
http://www.myspace.com/drfeelgoodband

Que serait le visage actuel du rock en général et du pub rock en particulier sans l’apport historique de Dr. Feelgood ? Si personne ne peut véritablement le savoir, chacun a pourtant l’obligation de reconnaître que sans les bases posées par leur premier effort, « Down By The Jetty », ni les Sex Pistols ni les Clash n’auraient sans doute eu la bonne idée de donner naissance au punk rock tel qu’on l’a connu dans les années 70. Conscient de l’influence majeure de Dr. Feelgood sur la musique dans son ensemble, Julien Temple qui avait déjà signé le documentaire « The Future Is Unwritten » consacré à Joe Strummer s’est attaché à la réalisation d’un long métrage dédié aux premières années de carrière des Britanniques, celles qui ont été marquées par la sortie des quatre premiers efforts du quartet piloté conjointement par deux monstres sacrés, Lee Brilleaux au chant et Wilko Johnson à la guitare. Complété par des références empruntées à « Going Back Home », le fameux live enregistré au Kursaal en 1975, le film documentaire fait figure de référence ultime sur les premières années du bon docteur et se voit naturellement complété par un album qui en reprend la B.O. Du pain béni pour tout fan qui se respecte …

Du live à gogo, des pièces appartenant à l’anthologie du groupe, quelques emprunts aux influences majeures comme Johnny Kid & The Pirates ou encore The Paramounts et surtout une débauche de fun et de feeling, il n’en faut pas beaucoup plus pour que revivent dans la platine les heures les plus folles mais aussi les plus tumultueuses d’un combo qui a écrit quelques-uns des titres les plus dingues du rock anglais, des hymnes comme « Roxette », « Going Back Home » et autres « I Don’t Mind » pour n’en citer que trois. Au gré des pistes sélectionnées avec le plus grand soin, on se reprend pour la postérité quelques incontournables parmi lesquels ceux qui viennent d’être cités mais aussi d’autres comme l’inénarrable « Route 66 » interprété en live, comme les classiques « I Can Tell » et « I’m A Man » qui font remonter vers la surface les fondations blues les plus lointaines du quartet, comme « She Does It Right », « You Shouldn’t Call The Doctor (If You Can’t Afford The Bills) » et « Back In The Night » mais aussi comme ce « Riot In Cell Block Number Nine » chargé d’une intensité live presque insoutenable. Véritable flash-back qui part de « Down By The Jetty » pour aller jusqu’à « Sneakin’ Suspicion » en passant par « Malpractice » et le live « Stupidity », « Oil City Confidential » nous ramène vers les folles années de Dr. Feelgood, celles où Lee Brilleaux, Wilko Johnson, John Sparks et John ‘‘The Big Figure’’ Martin mettaient le feu aux pubs et retournaient tout sur leur passage, changeant par la même occasion la face du rock … De quoi donner même aux plus blasés une énorme envie de se plonger dans le film !