Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ELECTRICDIVA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 22 mai 2010
 

ElectricDiva
(Promise Land – Codaex – 2010) 
Durée 59’23 – 9 Titres

http://www.myspace.com/electricdiva

Croisement de l’Afrique et de l’Amérique, mélange de la pop et du jazz avec en prime quelques notes planantes à la fois psychédéliques et progressives, ElectricDiva est une étrange créature qui avoue ne se montrer qu’à l’heure bleue, quand la nuit aspire le jour et que le jour respire la nuit … Effet de style ou réel électron libre ? Au moment de s’en rendre compte par soi même, on remarque que Déborah Benasouli, chanteuse à la voix puissante et convaincante, s’est laissée rejoindre par Jean-Daniel Botta à la basse, Philippe Crab à la guitare, Alexandre Saada aux claviers et Laurent Sériès à la batterie, chacun ayant à cœur de prendre en plus des instruments comme le bouzouki ou les karkabous pour apporter encore un peu plus d’originalité à une œuvre qui n’en manque de ce fait jamais ! Entre King Crimson et Les Rita Mitsouko, entre Pink Floyd et Nina Hagen, ElectricDiva cherche à chaque instant l’explosion ultime …

Du rhythm et du blues, du lyrisme et de la soul avec en prime une touche d’electro, voilà de quoi vous mettre les nerfs en pelote, surtout si vous découvrez ElectricDiva par hasard au détour d’un bac indépendant ! Et puis plus on l’essaie et plus on s’y attache à ce premier opus éponyme qui fait parfois aussi penser vaguement à Bjork et qui s’appuie autant sur la force vocale d’une diva indiscutablement géniale que sur des instrumentations carrément fouillées. Décalés, barrés, malsains même parfois, des titres comme « Big Two-Hearted Mirror », « Love Supply », « Where My Heart Lies » ou « Night Expectations » emmènent à chaque instant l’auditeur un peu plus loin, sans véritablement lui laisser le temps de bien comprendre dans quelle aventure il met les pieds mais en s’efforçant de toujours solidement le retenir dans une œuvre étrange, symphonique et surtout expérimentale. La fusion ultime, c’est un peu ce que semble rechercher ElectricDiva, ne serait ce que quand l’Orient et l’Occident se rejoignent sans ménagement, donnant naissance à de véritables glissements tectoniques dont on ressort indéfectiblement marqué bien entendu, mais en même temps complètement séduit. A l’électrochoc de cette galette particulièrement réussie viendra se joindre celui du live que les Parisiens pourront découvrir à la fin mai du côté du Sunset, le club incontournable de la Rue des Lombards …