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PHILIP SAYCE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 19 mai 2010
 

Innerevolution
(Provogue – 2010) 
Durée 46’30 – 11 Titres

http://www.philipsayce.com
http://www.myspace.com/philipsayce

Il a grandi à Toronto et a commencé à y découvrir la musique qu’écoutaient ses parents, se nourrissant des albums d’Eric Clapton, de Dire Straits ou encore de Ry Cooder qui traînaient à la maison et passant tout naturellement de l’autre côté de la platine pour attraper sa première guitare et faire ses premières gammes … Un premier groupe rejoint à l’adolescence permettra à Philip Sayce de se faire les dents sur des influences comme Jimi Hendrix ou Stevie Ray Vaughan puis c’est vers Albert King, Albert Collins ou encore Buddy Guy qu’il se tournera, rejoignant le groupe de Jeff Healay en 1997 et commençant à jouer en sa compagnie dans ce que la planète compte de plus beaux festivals. Rapidement devenu une référence sur la scène internationale, le guitariste se mettra bientôt au chant et c’est petit à petit qu’il fera son trou en solo, s’exilant à Los Angeles et enregistrant son premier album personnel en 2005 avant de remettre le couvert en 2010 avec « Innerevolution », une seconde rondelle pour laquelle il est accompagné de Joel Gottschalk à la basse, Fred Mandel aux claviers et Ryan Macmillan à la batterie …

Beaucoup de rock, pas mal de blues et une belle touche de soul pour peaufiner le tout, voilà le deal que nous propose Philip Sayce sur un second effort où il laisse parler ses aspirations naturelles de guitar hero mais où il n’oublie pas non plus de mettre en avant ses talents de songwriter et de crooner ! En prenant le soin de varier les plaisirs à chaque instant, l’artiste parvient à trouver le juste équilibre entre ses diverses influences et à nous proposer à un ouvrage où l’on se sent propulsé de Clapton jusqu’à SRV tout en passant par de grands noms comme Lenny Kravitz auquel Philip Sayce pourrait parfois être comparé non seulement par son audace mais aussi par sa voix ! De démonstrations de guitares bien rock dans le genre de « Changes » ou « Gimme Some More » en titres très funky comme « Scars », en délires mi-bluesy mi-zeppeliniens comme « Little Miss America » ou encore en ballades plus aériennes comme « Daydream Tonight », le virtuose n’oublie aucun effet de style et ponctue chacune de ses pièces d’un solo endiablé, d’un refrain percutant ou tout simplement d’un riff qui contribue à le rendre irrésistible. Grand pourfendeur de kilomètres devant l’éternel, Philip Sayce sillonne avec autant de plaisir l’Amérique du Nord que l’Europe et il y a fort à parier que ses passages du côté de la Suisse, de la Belgique, de l’Allemagne et même de la France au printemps ne laisseront personne indifférent et lui permettront de jouir bientôt de la même aura de notre côté de l’Atlantique que du sien. Ceux qui manqueront le rendez-vous parisien du 26 mai prochain n’auront que leurs yeux pour pleurer et un excellent « Innerevolution » pour finir d’attiser le feu de leurs regrets … A bon entendeur !