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PEGAZIO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 12 mai 2010
 

Stagteckniek
(Kicking Records – 2010) 
Durée 14’06 – 4 Titres

http://www.myspace.com/pegazio

Ils se présentent eux-mêmes comme la renaissance d’Headcases et affichent la volonté de chacun des trois membres fondateurs de jouer un rock sans concession, celui qui est écrit au plus profond de leurs entrailles depuis plus d’une décennie ! Pegazio, c’est la réunion improbable mais tellement naturelle de Luis Francesco Arena au chant et à la guitare, de Yohan de Microfilm à la basse et de Mat Gaz de Billy Gas Station à la batterie et autant dire qu’avec trois énergumènes de cet acabit, il ne va pas faire bon traîner trop près des amplis dans les semaines et les mois qui viendront si l’on ne veut pas risquer d’attraper des acouphènes … Disciples des Slint, Polvo et autres Paperchase, les trois complices distillent leur rock noisy avec foi et associent l’art à la manière en ponctuant leurs premières dates d’une jolie rondelle carrément artisanale ! Et comme Do It Yourself ne veut pas forcément dire démerde-toi tout seul, Kicking Records, Dog Days Records et Furne Records leur donnent gentiment un joli coup de main !

Quatre titres, c’est peu et en même temps, quand ils sont proposés avec une telle vigueur, qu’ils sont enregistrés avec une telle énergie et composés avec une telle foi, ça peut parfois suffire à établir définitivement le contact entre un groupe et son public. Alors forcément, on ne se pose que très peu de question et on plonge tête baissée dans un « Stagteckniek » qui ne s’est même pas donné un quart d’heure pour convaincre mais qui au bout du compte y parvient en moins d’une toute petite minute. Passé le joli cartonnage sérigraphié dont la galette se casse inévitablement la gueule à chaque fois, on entre directement dans le vif du sujet avec « Choose Me Not » et son alternance de mélodies et de dissonances, des breaks comme on dit dans le beau monde … Engageant ? Un peu mon neveu, d’autant que la suite ne va pas aller dans un autre sens avec dans la foulée un « Never Be Late » qui démarre à fond les ballons pour lui aussi sauter d’une énergie folle à des tempos plus modérés puis avec un « Let’s Raise A Glass » groovy à n’en plus finir avec ses slaps de basse à faire se damner un fan des Red Hot Chili Pepper ! « Scarecrows », un dernier titre carré comme un bon vieux rock pour finir de boucler la boucle, avec un départ qui ronronne comme un V8 et un final qui explose dans le genre décollage de navette spatiale, et voilà Pegazio avec non pas l’album qui tue mais avec le maxi qui pourrait très vite donner des idées à ceux qui aiment les watts ! S’ils passent par chez toi, n’oublie surtout pas d’acheter la galette autrement, il te faudra la commander …