lundi, 19 avril 2010
KYLE EASTWOOD
LE DUC DES LOMBARDS – PARIS (75)
Le 12 avril 2010
http://www.kyleeastwood.com
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Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.myspace.com/isayann
Remerciements : Sophie Louvet, Le Duc des Lombards.
Cela faisait un petit moment que je n'étais plus retourné au Duc des Lombards, un des prestigieux Jazz Club de la capitale. Ce lundi 12 avril allait en être l'occasion car ce soir, le Duc accueillait Kyle Eastwood, oui, le fils de, comme ça c'est fait, on n'en parle plus, qui est un bassiste et contrebassiste de jazz remarquable ainsi qu'un compositeur de grand talent.
La première séance se terminait à peine lorsque j'arrivais sur le Boulevard Sébastopol et déjà une file d'attente s'était formée sur le trottoir, les passionnés de jazz attendaient, patiemment, de s'installer dans la petite salle à l'atmosphère paisible et intime. Quelques minutes après, Jean Michel Proust venait sur la petite scène nous présenter celui et ceux avec qui le public allait passer cette soirée.
Kyle Eastwood et son band sont venus nous faire partager leur vision du Jazz et également nous présenter leur dernier opus, « Metropolitan », enregistré à Paris avec de nombreuses collaborations de musiciens français parmi lesquels Manu Katché aux drums, Eric Legnini au piano ou même la chanteuse Camille.
Pendant tout ce concert, c'est dans une exploration du monde du jazz que nous a emmené Kyle, interprétant des morceaux de son dernier album mais aussi des musiques inspirées de ses voyages en passant par les compositions musicales que l'on a pu retrouver dans certains films de son illustre père.
Magnifiquement accompagné par de talentueux musiciens, Graeme Flowers à la trompette, Graeme Blevins au saxophone, Andrew McCormack au piano et Martyn Kayne à la batterie, Kyle Eastwood nous a fait passer une superbe soirée où le Jazz nous est apparu tel qu'il est réellement, festif, vivant, brillant, où les mélodies souvent envoûtantes et complexes, comme ce superbe voyage musical au Maroc, ont laissé la place à un jazz funk épuré où les sonorités, les rythmes et le groove qui s'échappaient de chaque instrument faisaient vibrer le public attentif de cette salle où le jazz est roi.
Yann Charles – avril 2010
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