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MARTIN MEY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 09 mai 2010
 

Get out and live
(Autoproduction – 2010) 
Durée 24’11 – 5 Titres

http://www.martin-mey.com
http://www.myspace.com/martinmey

Seul en scène pour proposer à son public un astucieux mélange de rock et de trip hop, Martin Mey est un de ces jeunes touches à tout qui jouent aussi bien de la guitare que du piano et qui saupoudrent le tout de machines avant de laisser transparaître une véritable voix qui force le respect ! Artiste complet donc, Martin n’en est pas moins un pur autodidacte qui a accompagné diverses formations comme Corback & Cie, Toumaï ou encore JinXX, touchant avec la même fortune à divers genres en même temps qu’il avançait à son rythme sur son projet solo. Une année entière consacrée à l’enregistrement de ce maxi particulièrement soigné n’aura eu pour effet que de donner envie au jeune homme de reprendre la route avec dans ses bagages une véritable volonté de voir sa musique reconnue à sa juste valeur. Un peu Pink Floyd et un peu Radiohead, un peu Ben Harper et un peu Yann Tiersen, Martin Mey n’a pas fini de nous enchanter !

Sans essayer de se cacher derrière des artifices inutiles, Martin Mey a souhaité se mettre à nu de la manière la plus spontanée possible, en laissant parler non seulement un lot dense et séduisant d’influences mais aussi un véritable talent de compositeur, d’auteur et d’interprète ! Quand Bob Dylan part à la rencontre de John Buttler, cela donne naissance à de véritables trésors de musique comme « Get Out And Live » en contient quelques-uns, à des titres à la fois très bruts en apparence et très travaillés en réalité, des morceaux comme « Running Child » et « Stuck In The Box » mais aussi comme ce vibrant « Late Night » qui monte lentement en puissance, un peu à la manière d’une formidable incantation. Partagé entre les diverses ambiances qu’il impose à ses créations, Martin Mey vit chacune d’elle comme une tranche de vie à part entière, n’hésitant jamais à refermer la porte à la fin d’un titre pour mieux en ouvrir une autre, souvent très différente, sur le suivant, et au risque de dérouter quelque peu l’auditeur, c’est en travaillant autant sur l’intensité du jeu que sur le contenu lui-même qu’il parvient à proposer une musique qui sort indiscutablement des sentiers battus. En gardant une place suffisante pour se permettre d’improviser quand il emmène ses compositions à la scène, Martin s’affiche définitivement comme l’homme orchestre de demain. Il fallait oser !