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DIAL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 05 mai 2010
 

Je rêve
(Kavall Records – 2010)
Durée 55’45 – 14 Titre

http://www.myspace.com/dialshow

Il est né à Dakar, a le regard tourné en permanence vers les States et fait carrière à Paris, les artistes ont parfois de drôles de comportements … Passionné d’arts martiaux, Dial est un de ces jeunes hommes aussi bien dans leur corps que dans leur tête et si ses références musicales ultimes sont Otis Redding et James Brown, c’est aussi un peu pour cela qu’il a choisi de teinter sa soul, son funk et son rhythm’n’blues des couleurs de la Motown. Une voix à la fois luxueuse et un peu éraillée capable aussi bien de s’exprimer en Français qu’en Anglais, une conscience humaine, sociale et politique qui le pousse à rêver d’une Afrique unie et solidaire dans un monde qui n’en serait forcément que meilleur et plus juste, Dial qui gamin s’amusait à reprendre « Redemption Song » se retrouve aujourd’hui sous le feu des projecteurs et pourrait même plus vite que l’on ne le croit devenir la nouvelle révélation soul-pop de la scène française …

Il a trouvé le meilleur des moyens pour mettre un maximum d’émotion dans ses chansons, a fait le pari de regarder son public droit dans les yeux pour lui faire passer son message et a su s’entourer d’une équipe solide pour mener à bien cette première aventure discographique qui pourrait indiscutablement le mener loin. En ne se fixant aucune limite, en ne renonçant à aucun sujet tabou, Dial est parvenu à créer une œuvre humaine à la fois pleine de sensualité et de bonnes vibrations, une œuvre qui parle de l’amour en bien mais aussi en mal, qui évoque la folie des hommes sans pour cela oublier l’amitié que l’on donne à quelques-uns et enfin qui reste régulièrement installée sur un axe majeur reliant Dakar à Detroit, les deux sources majeures d’inspiration d’un jeune homme qui n’en est pas pour autant replié sur lui-même. Un groove impressionnant de réalisme, un rhythm’n’blues parfois très classique, d’autres fois plus inspiré, des chansons impeccables comme « What World Insane », « Goodbye My Friend », « J’y pense encore », « Tant de siècles » ou « Su Nu Gal », un look et un style qui rappellent parfois Corneille avec en plus le détachement et en moins le lourd passé, Dial a su réunir tous les ingrédients qui feront de sa musique un véritable ballon d’oxygène dans lequel il fera bon puiser dans un très proche avenir ! Les plus belles salles lui tendent d’ailleurs déjà les bras …