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FYUZ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 29 avril 2010
 

Light & Blind
(Autoproduction – 2010) 
Durée 44’47 – 8 Titres

http://www.myspace.com/fyuz

Débarqué sur la scène parisienne avec une première démo enregistrée en 2005, Fyuz a toujours eu à cœur l’envie de mélanger les multiples influences de ses membres pour en arriver à une musique à la fois puissante et colorée dans laquelle on trouve autant de rock que de groove avec en prime une part non négligeable de stoner, de metal et de grunge. Arrivé au chant un an après l’accouchement de cette première rondelle baptisée « Esoteric Junkies », Baz aidera le combo à la retravailler et c’est après en être passé à nouveau par le studio pour l’enregistrement d’un premier album, « Chemical Breath », mais aussi par la scène où Fyuz gagnera ses premiers galons que A.D. et Bewrt aux guitares, Dunk à la basse, Yoh à la batterie et bien évidemment Baz au chant s’offriront à l’amorce de l’année 2010 un maxi regroupant quatre nouveaux titres mais aussi quatre versions acoustiques de « Chemical Breath ». De quoi donner une idée plutôt intéressante des deux facettes du quintet !

Une fougue et une vigueur hors du commun, un vrai travail de recherche tant au niveau de la mélodie qu’à celui du son, en un peu plus de cinq ans, Fyuz a su se donner les moyens d’arriver à un niveau d’aboutissement plus qu’enviable et c’est en le rappelant à chaque instant qu’il nous offre huit pièces de vrai rock’n’roll dans lesquelles les quatre relectures acoustiques ne sont jamais touchées par la moindre baisse de régime, quand bien même le quintet y met plus l’accent sur la mélodie que sur la puissance. On s’attachera pour commencer à se prendre tout le feu sacré de Fyuz en pleine face au travers de bombes soniques toutes en nuances comme « World Revenge » ou « Wasting The Real » qui ne ménagent ni les breaks, ni les variations de tons, avant de plonger dans le versant le plus sensuel du groupe avec des « Bastard Mosquito » ou des « Perfect Suicide Handbook » qui nous emmènent vers des territoire carrément insoupçonnés en terme de musicalité. A défaut de faire un choix définitif entre les deux pendants très différents du quintet, on s’efforcera de constater que l’un et l’autre font preuve d’au moins autant de talent. C’est plutôt bon signe non ?