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DJEULED’VAK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 22 avril 2010
 

Boulevard Pol Pot
(Autoproduction – 2010) 
Durée 30’57 – 9 Titres

http://www.myspace.com/djeuledvak

Né à l’approche du printemps 2003, Djeuled’Vak a toujours été l’apôtre de l’autodérision, le chantre d’une rock’n’roll attitude qui refuse de se prendre au sérieux, et ça a payé puisque le groupe qui connu quelques déboires qui auront été autant de bonnes occasions de boire un coup arrive aujourd’hui dans les bacs avec un troisième album toujours porteur des bonnes vibrations du Canton d’Albert, dans la Somme. Quelques premières parties prestigieuses et même des victoires dans des tremplins auront conduit ces Picards à en croiser d’autres, même des Fatals, et après de multiples changements de line up ce sont aujourd’hui La Raclure au chant et au sax, Chaussure et Nasal aux guitares, Criss à la basse, Conrad Puel à la batterie et Mahu à la trompette qui nous invitent à remonter en leur compagnie un « Boulevard Pol Pot » inauguré en grande pompe au milieu du mois de janvier de cette année …

Enregistré et réalisé au Walnut Groove Studio à Amiens, ce troisième opus du combo parmi les plus barrés de la création nous soumet une nouvelle fois à une irrésistible avalanche où le metal, le punk rock, le ska et le hardcore se bousculent pour donner à l’arrivée quelque chose de carrément inclassable, véritable cauchemar pour celui qui est hermétique à toute forme de musique extrême et forcément bénédiction ultime pour les amateurs du genre. Là où l’on aurait pu légitimement craindre que le public finisse par se lasser d’une musique tellement déjantée qu’elle en devient presque dérangeante, Djeuled’Vak a pris le soin de se ressourcer tout en restant fidèle à son concept de départ et c’est en proposant avec toujours la même vigueur un mélange d’humour hautement corrosif et de violence jamais gratuite que le sextet (de vache) nous fait faire une virée qui n’est pas sans rappeler les sensations ressenties dans les montagnes russes, cette alternance d’accélérations irrésistibles et de temps morts qui ne sont là que pour inviter la dégringolade suivante à mieux nous surprendre … De « La Gripp-A del Gruiko » à « Boom Song 2 » en passant par « Tautermatouf », « V.M. » ou encore « Dominate With My Whip (les limites du racisme) », c’est toute la vision très personnelle du monde dans lequel ils évoluent que nous proposent les Djeuled’Vak ! Que l’on aime ou pas, on ne peut quoi qu’il arrive rester indifférent à ce groupe et à son nouvel album et c’est très bien ainsi.