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ELECTRIC DUCKS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 25 avril 2010
 

Back’n’Forth
(Brennus Music – 2010) 
Durée 54’26 – 14 Titres

http://www.electricducks.com
http://www.myspace.com/electricducks

Respectivement chanteur et guitariste, les deux Montpelliérains qui ont fondé Electric Ducks en 2005 avaient en commun le même amour pour les grosses mécaniques du rock’n’roll comme AC/DC, Led Zeppelin ou encore The Rolling Stones … Restait alors à trouver le reste d’une équipe capable de porter sur la route les covers des frères Young que Guilhem Constans et Yannick Deveaux souhaitaient présenter en tant que cover band des kangourous, un exercice auquel ils se livreront avec un réel succès jusqu’à ce que l’appel d’un premier opus ne se fasse entendre. Trois milliers de copies vendues et un accueil unanime des critiques plus tard, les Ducks ont repris le chemin des studios avec Stéphane Adam à la guitare rythmique, Mousse Yahimi à la basse et Christophe Andrieux à la batterie et nous livrent aujourd’hui un second effort toujours aussi fortement marqué du sceau indélébile du gros son qui fait mouche, celui d’un rock’n’roll qui fait du bien par où il passe !

Des compos taillées pour tracer la route, une paire de guitares aussi vertueuse qu’efficace, une rythmique chargée comme un bon gros bombardier, une voix non seulement pointue mais qui plus est idéalement taillée pour l’usage de la langue de Bon Scott, rien ne manque à cette formation qui assume pleinement ses influences mais qui en prime les restitue avec tellement de soin que l’on se laisse aller à penser que l’élève n’est pas loin d’avoir rattrapé le maître. Alternance à n’en plus finir de gros riffs travaillés à la précision et de soli tirés à quatre épingles, le tout entrecoupé de breaks plus judicieux les uns que les autres et soulevé par un chant honteusement parfait, « Back’n’Forth » nous ramène tout droit vers l’âge d’or du bon gros rock qui déménage, celui où AC/DC passait encore pour un petit groupe sans le moindre avenir et où l’hégémonie de la presse bien pensante faisait prendre ce genre de déclarations pour parole d’évangile. Plus de trente ans après, pas mal d’eau à coulé sous des ponts où certains des décideurs d’antan ont achevé leur carrière plumitive ou artistique et force est de constater que le bon gros boogie rock a toujours autant la côte, celui des modèles ne passant plus que par les stades tandis que des disciples comme Electric Ducks débitent à longueur d’année dans les salles des titres tirés de leur plume comme « Girl Next Door », « Light House », « Money Runs » et autres « Hole Through The Night » qui ont au moins autant de pouvoir pour ce qui est de faire headbanger le chevelu qui passe par là … Des burnes, de la hargne et de l’envie, on n’a rien inventé de mieux pour faire du rock qui dépote et ça, les Ducks l’ont indiscutablement compris. Let there be rock !