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DUB ORCHESTRA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 15 avril 2010
 

Sonic deviance
(Mosaic Music Distribution – 2010) 
Durée 55’50 – 12 Titres

http://duborchestra.free.fr
http://www.myspace.com/duborchestra

Venus d’horizons aussi divers que le reggae, le punk rock ou le dub, les cinq Nantais qui ont fondé Dub Orchestra en 2004 ont fait le vœu de mélanger leurs influences pour en arriver à une musique aussi métissée qu’instrumentale qui s’attache à chaque instant à se démarquer du lot commun de la production en cherchant sa propre couleur. Après un premier maxi en 2006 et un premier album en 2008, Arthur aux claviers, Claude à la basse, Florian aux machines, Mathieu à la guitare et Maxime à la batterie sont parvenus à se faire remarquer sur scène en écumant systématiquement tout le Grand Ouest de l’hexagone, passant allègrement de salles en festivals et remportant divers tremplins dont le dernier en date, celui des Jeunes Charrues qu’ils ont gagné en 2009, n’est pas le moindre. Bien décidé à repartir sur la route avec son deuxième album à paraître à la mi-avril, Dub Orchestra a mis indiscutablement les petits plats dans les grands !

Electro dub et rock fusion, voilà autant de qualificatifs que l’on pourrait utiliser pour décrire au mieux « Sonic Deviance », un album à la fois marqué par les très grosses guitares et par les élucubrations électroniques que le quintet leur insuffle à chaque instant. La solidité rythmique de l’ouvrage n’empêche en rien le rendu de se vouloir très aérien, aux limites du floydien par moments, et c’est en passant sans crier gare du chaud au froid, du sec à l’humide, que Dub Orchestra nous fait voguer d’une sensualité orientalisante à une débauche d’acier, les deux se complétant et parvenant contre toute attente à créer une sorte d’osmose qui devient rapidement irrésistible. On traversera de samples en claviers et de guitares en platines quelques perles uniques en leur genre comme la trilogie des « Behind The Stars » avec « Lost In Infinity », « Strange Encounters » et « The Discovery », mais aussi des titres tantôt épiques comme « Escape », « The Fall » ou « Ningshi », tantôt bien plus concis et aux limites de la simple transition comme « Awake Dream » ou « A Nap In The Temple » qui, associés les uns aux autres avec une ingéniosité et un sens du réalisme impressionnants, donnent une couleur très attachante à l’ouvrage. La preuve par l’objet que miser sur Dub Orchestra était une idée des plus judicieuses !