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BURNING DUST pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 14 avril 2010
 

On speed wheels connection
(Autoproduction – 2010) 
Durée 61’19 – 16 Titres 

http://www.myspace.com/burningdust1

Disciples de Gene Vincent, d’Eddie Cochran et bien évidemment du King, les Burning Dust n’ont pas leur pareil pour emmener leur public au beau milieu de leurs influences venues des fifties et c’est à la scène que le quintet s’est toujours attaché à faire passer diverses émotions auprès de fans sans cesse plus nombreux. Quelques belles apparitions en première partie des Comets de Bill Haley, sur les planches du Cognac Blues Passions ou encore au National Custom Show auront fini de faire des Parisiens une des formations parmi les plus appréciées du genre et c’est tout naturellement que Dashing Dan et Earl au chant lead et aux guitares, Mister Jull à la guitare, Zio à la contrebasse et Phil Baston à la batterie ont souhaité s’offrir aujourd’hui un album live enregistré en septembre dernier du côté de St Amand … Beaucoup de standards et quelques belles compos pas piquées des vers, voilà ce qui nous attend  dans une rondelle qui n’hésite jamais à mettre le feu !

Ils n’ont peut être pas les moyens des grosses productions mais leur énergie compense avantageusement quelques petites imperfections au niveau du son et même du mixage, les Burning Dust ayant eu à cœur de donner à leurs fans l’album qui leur ressemblait le mieux, un ouvrage à taille humaine avec à l’intérieur un lot de diversité, un autre de fun et enfin un dernier de talent. Passant allègrement d’Eddie Cochran à Sonny Fisher, de Johnny Horton à Carl Perkins et de Hank Williams à Fats Domino, le quintet nous fait glisser du rockabilly au blues et de la country au gospel avec en prime quelques belles surprises auxquelles on goûte autant au gré de compositions comme « Check Me Out », « Turn This Thing Around » ou « What The Wonderfull Rollin’ » que d’adaptations comme « Pretty Girl », « Wait For The Light To Shine », « Everybody Trying To Be My Baby » ou encore « Guitars And Cadillacs ». La contrebasse qui ronronne, les guitares qui fulminent, la batterie qui appuie intelligemment le tout et un pouvoir vocal incontestable finissent de faire de « On Speed Wheel Connection » un très bon moment de musique à la fois roots et sauvage comme on les aime ! A retrouver très vite sur la route des festivals de l’été mais aussi dans des clubs plus intimistes …