Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SAW pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 05 avril 2010
 

Bipolarity
(Season Of Mist – 2010) 
Durée 39’39 – 10 Titres

http://www.myspace.com/sawfr

Formé en 2005 à partir de plusieurs formations évoluant dans divers styles, Saw a très vite choisi de s’essayer à un death metal puissant et radical et c’est en mélangeant brutalité et émotion que le combo a sorti une première démo en 2007 puis un premier maxi au début de l’année suivante … Après un léger remaniement au niveau des guitares, c’est aujourd’hui en parfaite harmonie qu’Etienne Caillaud aux voix, Olivier Jubénot et Etienne Begaud aux guitares, Benjamin Cousseau à la basse et Ludovic Le Guen à la batterie s’efforcent de faire avancer encore un peu la machine en proposant un premier album bien décidé à faire passer le combo vendéen du côté des meilleures pointures d’un metal à vocation extrême. Une production maison soignée et quelques beaux partenariats, il n’y avait rien de tel pour faire pencher la balance du bon côté !

Concentré sur lui-même sans pourtant jamais se refermer, « Bipolarity » est l’album que les fans de metal étaient en droit d’attendre d’un combo français qui se dit capable de venir se frotter à des références comme Gojira ou encore Trepalium sans avoir à rougir ni de sa jeunesse, ni d’un quelconque manque d’expérience. Puissante et méthodique, la rythmique est sans le moindre doute le premier argument que Saw affiche pour imposer sa manière de faire, les guitares elles aussi fort bien synchronisées s’attachant dès lors à poser des riffs à la fois dévastateurs et bien pensés pour mieux ponctuer de breaks réguliers mais toujours inattendus des morceaux soigneusement composés. Débarquée telle une tempête de foudre et de feu, la voix force à son tour le respect et en impose plus que de raison non seulement par sa violence ultime mais aussi par sa justesse, le fait de rugir ses sentiments n’étant, contrairement à ce que certains pensent, pas chose aisée. A ce petit jeu, Etienne fait bien plus que tenter sa chance et s’il explose littéralement sur les « Beneath The Memories », « Colors And Shapes », « Indecision » et autres « Odonata », il se permet également de se mesurer en toute amitié à Kéké, le frontman de Trepalium, sur un insoutenable « The Reason » capable de tout renverser sur son passage. Bien parti pour se trouver une place de choix sur la scène metal nationale, Saw n’a plus maintenant qu’à se montrer pour réussir à être reconnu à sa juste valeur …