lundi, 12 avril 2010
Le monde des grands
(Helice – Way Prod – 2010)
Durée 8’26 – 2 Titres
http://www.remingway.net
http://www.myspace.com/remingway
 Huit années passées à piloter un groupe de rock n’auront rien enlevé à l’envie de Rémy Dugand alias Remingway de verser du côté de la chanson française, celle qu’il a appris à apprécier en découvrant les Brel, Souchon, Higelin et autres Renaud … Alors forcément, pour ce jeune homme de Valence, devenir le nouveau buzz sur internet ou tenter sa chance dans une émission de télé-réalité aurait sans le moindre doute été un plus mais avant d’avoir envie d’être une star, Remingway a choisi de présenter sa musique comme il l’entendait, en utilisant ses propres mots et ses propres notes pour en faire des chansons qui lui ressemblent, faussement naïves mais vraiment belles ! A l’heure où il pense et travaille déjà à un premier album qu’il promet pour début 2011, l’artiste qui connaît et apprécie la scène pour l’avoir partagée avec Eiffel, Matmatah ou encore Pep’s s’efforce de chercher un moyen pour la retrouver en compagnie de sa guitare et de son piano et proposer ce premier single était une des manières d’y parvenir …
Accompagné de Thierry Chatelain qui tient le reste des instruments et s’occupe de la console, Remingway s’est efforcé de créer deux chansons parfaites, des chansons pleines d’un humour un poil nostalgique qui évoquent tantôt la difficulté de grandir, l’envie de rester un éternel enfant avec son lot d’insouciance et quand même pour pimenter les choses les petits bobos inhérents à cette période de l’existence, tantôt l’amour, ses joies, ses douleurs, sa passion … Guitare pour le premier, piano pour le second, les deux titres de Remingway nous présentent les deux facettes à la fois différentes et complémentaires d’un artiste qui ne manque de rien, que ce soit dans sa capacité à créer de véritables joyaux musicaux ou encore dans celle de poser sa voix étrange et chaleureuse au mieux sur des pièces qu’il magnifie de ses accents toujours empreints de beaucoup de grâce. Il y a du Pep’s dans le ton, du Murat et du Eicher dans le rendu, des petites couleurs pas forcément prévisibles qui parviennent à chaque fois à se mélanger à une très solide base personnelle indiscutablement séduisante et qui contribuent à la réussite de l’ensemble … On croise les doigts pour que la suite soit aussi réussie !
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