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TAYOBO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 31 mars 2010
 

K-Barré Core
(Autoproduction – 2009)
Durée 43’00 – 12 Titres

http://www.tayobo.com
http://www.myspace.com/tayobo

Bien décidé à ne pas entrer aussi facilement que certains pourraient l’espérer dans une boite trop restrictive sur laquelle serait inscrit metal ou encore trash, Tayobo n’en fait qu’à sa tête et il y aura bientôt dix ans que ça dure ! Adepte de la fusion ultime, le combo limougeaud a fait un jour le vœu de mettre en adéquation des influences aussi différentes que le metal, le punk, l’indus et le jazz core pour en arriver à un style non seulement très personnel mais aussi plutôt réussi. Un humour omniprésent pour compléter le tout et voilà Guillaume à la basse et au chant lead, Fred et Matthieu aux guitares, Jonathan aux chœurs et Vivien à la batterie aussi bien partis pour mettre le feu aux planches avec Lofofora ou Watcha qu’avec Ejectés ou encore Elisa Do Brasil ! Un premier maxi bien accueilli par la presse mais aussi par le public en 2006 se révélait être une bonne raison de pousser le bouchon encore un peu plus loin et c’est en septembre 2009 que Tayobo confirmait enfin avec un album, un vrai de vrai, un de ceux capables de répondre à toutes les attentes légitimes de ses fans …

Pas encore tout à fait opéra mais déjà bien plus loin que la sphère typiquement rock, « K-Barré Core » est une sorte d’ovni complètement improbable qui surgit au beau milieu d’un ciel où les étoiles disparaissent instantanément pour laisser encore plus de place à ce phénomène pour le moins attractif ! Marre des clichés éculés d’une musique qui se mord la queue à force de redite, Tayobo est dans ce cas précis le groupe qu’il vous faut tant chacune de ses notes est une surprise, chacune de ses voix un perpétuel recommencement … Death, trash, hardcore ou encore cabaret, c’est le cocktail de sauces auquel le quintet a décidé de croquer quiconque posera une oreille sur son œuvre, car d’œuvre il faut bien se décider à parler tellement cet album est irrésistible. Une touche de piano bastringue, un poil de senza ou quelques touches de vibraphone au beau milieu des guitares assassines à souhait et nous voilà avec dans la platine un opus énergique, puissant et en même temps carrément barré. De « Bob Triquard » à « Paradise ? » on en passe par des « Bras cassés », un « Sarkophages Show » ou un « Carnaval Tragique » qui au bout de compte nous poussent comme un seul homme à accompagner Tayobo dans son délire et à finir bonne compagnie par plonger tous ensemble dans le « Champagne ». L’essayer , c’est à coup sur l’adopter !