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KETAH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 21 mars 2010
 

La folie des hommes
(Autoproduction – 2009)
Durée 28’34 – 6 Titres

http://www.julienjacob.com
http://www.myspace.com/ketahband

Une douzaine d’années après sa création du côté de Bergerac, Ketah peut se vanter d’avoir su maintenir à chaque instant le cap et d’avoir lentement mais sûrement atteint la maturité musicale. Peu de traces discographiques pour ce quintet si ce n’est un premier maxi, un sept-titres éponyme et une participation à une compil, c’est avant toute autre chose à la scène qu’Alexandre Casado au chant, Sacha Kacki et Michaël Saïfi aux guitares, Sébastien Salleneuve à la basse et Fabrice Valade à la batterie se sont fait une réputation, y croisant les Watcha, Pleymo, No One Is Innocent, Shaka Ponk et autres Portobello Bones et y apportant leurs influences venues de Pearl Jam, Nirvana, Alice In Chains et Led Zeppelin qui, particulièrement bien assimilées et judicieusement combinées, permettent à Ketah d’avoir sa propre originalité ! Six titres de plus pour convaincre, c’est peu, mais l’énergie aidant, ça permet de passer haut la main.

Fidèle à sa recette qui consiste à alterner les textes en Anglais et ceux écrits dans sa langue maternelle, Ketah trouve assez rapidement son point d’équilibre et s’installe intelligemment dessus pour mieux nous emmener dans des divagations inouïes qui pourraient donner le vertige si le quintet ne montrait pas autant d’ingéniosité dans son jeu mais aussi dans sa manière de composer. Des breaks en veux tu en voilà, des descentes aux enfers avec un metal des plus furibard et des remontées vers le rock alternatif avec des passages plus délicats, une rythmique qui a trouvé sa véritable homogénéité et une paire de guitares qui tire le tout vers le haut, il n’en faut pas tellement plus pour qu’Alexandre se sente particulièrement à l’aise et qu’il se laisse aller à des variations du plus bel effet, commençant de manière très progressive sur « La folie des hommes » pour finir à la manière d’une boule de feu destructrice sur « A corps et à cris ». L’accent typiquement frenchy apporte un petit côté sympathique aux trois pièces d’obédience britannique mais c’est essentiellement du côté des compos en Français qu’arrive le salut, la puissance et la conviction du vocaliste y trouvant véritablement toute son efficacité. L’ensemble tient quoi qu’il en soit très bien la route et c’est bien là le principal !