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MICHEL BORLA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 08 mars 2010
 

Les herbes froissées
(Autoproduction – 2010) 
Durée 43’15 – 12 Titres

http://www.michelborla.net
http://www.myspace.com/michelborla
http://www.autoprodmusic.com 

Il avait fait un premier album solo pour « Tuer le temps » en 2007 et pour ce guitariste et chanteur originaire de Nice qui a un temps traversé la France pour s’installer dans le Nord et qui a accompagné quelques pointures du jazz, du rock ou encore de la chanson française, il semblait évident que l’aventure se poursuivrait à plus ou moins brève échéance … Trois années plus tard, presque jour pour jour, Michel Borla ressort guitares et amplis et revient vers les bacs avec un nouvel effort dans lequel il pose une fois encore tout ce qui lui passe par la tête, de la chanson au rock en passant par le folk avec des influences fortes venues de Neil Young et de Gérard Manset, de Bob Dylan et de Sylvain Vanot. Quelques amis fidèles qui l’accompagnent à la scène, Antoine Hansenberger aux guitares et Primo Francoia aux percussions, mais aussi nombre d’invités comme Yves Choir, Jean Bernard Hoste, Françoise Marchetti, Yvan Saenko ou Jean-Michel Thiémonge et voilà le Niçois de retour avec douze titres présentés comme la continuité des précédents. « Les herbes froissées », c’est tout un programme …

La guitare acoustique de Michel Borla pouvait passer sur son précédent album pour sa complice la plus intime, c’est sans lui faire d’infidélité mais en invitant tout de même d’autres couleurs sur ses nouvelles chansons que l’artiste dévoile aujourd’hui ses « Herbes froissées » dans un album dense et touffu où l’on ne s’ennuie pas une seconde, les guitares électriques apportant de temps à autres un grain différent tandis que banjos et mandolines donnent à l’occasion de légers accents plus exotiques … Fidèle à une thématique qui est indissociable de sa personnalité, le songwriter s’attache à donner de la liberté à ses chansons mais continue toutefois à parler avec une pointe de nostalgie des petites peines du quotidien ou des inévitables faiblesses de l’être. A la fois fragiles et très claires, des œuvres comme « Les jours mauvais », « Ou sommes-nous ? », « Jeanne le dimanche » ou « Tous les hôtels » se montrent tour à tour élégantes, touchantes et pleines de sensualité, taillées sur mesure pour être le plus populaires et le plus variées possibles sans pour autant céder à une quelconque forme de démagogie et en restant le plus sincères possibles. Avec un album qui lui ressemble mais est également très proche d’un public qui se reconnaîtra forcément dedans, Michel Borla écrit une nouvelle page de l’histoire de la chanson pop-folk … A consommer sans modération !