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HECTOR pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 05 mars 2010
 

Hector
(Autoproduction – 2010) 
Durée 41’44 – 12 Titres

http://www.myspace.com/hectorvousaime

Hector vous aime … Mais vous, aimez-vous Hector ? Si la question est facile, la réponse l’est un peu moins puisqu’en dehors de savoir que ce personnage est un des nouveaux crooners du 21ème siècle et qu’il évolue à la ville en trio avec une batterie et des synthés, on ne peut que deviner que ses influences venues de la pop, de la chanson et de l’electro se sont quelque peu télescopées depuis quelques années. Une première rencontre en 2007 nous avait laissés sous le charme, revoilà le bonhomme trois ans plus tard avec sous le bras une rondelle mixée par Duncan Roberts … En voilà un au moins qui n’essaie pas de noyer sa musique sous des tonnes d’explications plus ou moins futiles !

La poésie douce amère et les sonorités mécaniques qu’Hector associe avec une certaine ingéniosité n’ont pas besoin de beaucoup de place pour trouver toute leur dimension, à peine quelques mètres carrés sur lesquels le charme a tôt fait d’opérer grâce à des relents venus de parfois très loin, d’un juste milieu entre Lili Drop pour le côté le plus déjanté et Gainsbourg pour celui de la provocation gratuite. Avec une douzaine de pièces taillées sur mesure pour surprendre mais aussi charmer, Hector nous fait le coup de la grande scène du deux et y va sans modération aucune de ses hymnes en puissance comme « Le Gouverneur », « Olympic » ou encore « La souffrance du surfer », ponctuant le tout de bluettes plus ou moins portées sur la dérision voire l’autodérision comme « Technicolor » et nous emmenant faire notre plein de provisions sur « Les cerisiers du Mont Fuji » avant de provoquer un « Atlétic k.o » à grand renfort des claviers redondants de Sylvain Ripaud et de la frappe méthodiquement répétitive de John Overton. Pas toujours très facile à cerner, ce nouvel effort d’Hector a le mérite de nous emmener loin, voire même très loin des sentiers trop bien battus de la chanson pop, et si on y croise parfois « L’emmerdeuse », c’est pour mieux se faire consoler l’instant d’après par « Captain Tendress » et en arriver au bout du compte à un album intelligemment décousu et délibérément inclassable ! A essayer quand même avant d’adopter …