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THE SKELETONS FALL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 09 mars 2010
 

Tsar Bomba
(Autoproduction – 2008)
Durée 25’33 – 8 Titres

http://www.myspace.com/skeletonsfall 

Quartet belfortain formé à l’arrivée de l’été 2006, The Skeletons Fall a très vite fait le choix de coucher ses premiers titres sur une démo enregistrée l’année suivante, une première rondelle sur laquelle transparaissait déjà une volonté évidente de mettre des watts sur une musique où hardcore et punk font régulièrement appel à des influences comme At The Drive In ou encore Converge … Les premiers concerts ne tarderont pas à suivre et c’est en se produisant aux côtés de Trepalium, The Rebel Assholes, Les Texas Mongols et autres Joey Jeremiah que Wier au chant, Fab à la guitare, Boby à la basse et Marco à la batterie trouveront non seulement l’inspiration mais aussi l’énergie nécessaire à l’enregistrement d’un premier album bouclé en 2008 … Pas encore usée, cette première tartine tombe dans la platine au moment où le quartet s’apprête à enregistrer un nouveau split !

N’en déplaise à ceux qui ne supportent pas les musiques extrêmes et violentes, voire carrément extrêmement violentes, The Skeletons Fall a trouvé la formule magique pour retourner instantanément le plus lourd des amplis et pour le transformer en bonne grosse boule dans laquelle la neige recouvre progressivement un personnage lambda, affreux, sale et méchant de préférence … Si le groupe s’efforce à chaque instant de produire une explosion, un cataclysme ou même un bon gros tsunami, c’est pour mieux engloutir derrière sa musique tout ce qui possède encore un semblant d’âme et il ne faut pas plus de huit titres pour que les quatre furieux y parviennent, laissant à chaque instant le chant recouvrir tout ce qui s’approche de lui, de la rythmique costaude et déchaînée jusqu’à des parties de guitare qui souffrent le martyr pour essayer de s’en sortir dans la tourmente … Monté sur ressorts, Wier hurle à s’en faire exploser les poumons et s’impose à chaque instant comme la pièce maîtresse d’un édifice encore un peu instable au niveau d’une production 100% maison mais qui, on le jure de partout, se révèle être inébranlable au rayon live. Un groupe à découvrir à plein volume, mais avec des bouchons pour éviter de devenir sourd avant l’age …