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PLEBE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 05 mars 2010
 

Congo Square
(Autoproduction – 2010)
Durée 48’41 – 12 Titres

http://www.plebe-music.com
http://www.myspace.com/plebe64

Ils ont commencé à jouer à quatre en 1996, s’efforçant de toujours faire évoluer leur musique dans le bon sens et finalement, fin 2005, c’est en changeant de nom pour adopter celui de Plèbe que le quartet a tout remis en question sans pour cela tout jeter du passé à la poubelle mais en s’attachant à retravailler sa musique et surtout à se créer un nouveau répertoire. Puissantes, lourdes et sans concession aucune, les compos de Bruno Azcarate à la guitare et au chant, Mikael Garcia à la guitare lead, Stéphane Maingault à la basse et Jérôme Mouesca à la batterie ont très vite trouvé leur véritable dimension et c’est en s’offrant un premier effort éponyme en 2007 que Plèbe a commencé à donner une trentaine de concerts dont certains en compagnie de Mass Hysteria ou encore Sleepers. Reparti en studio courant 2009, Plèbe en ressortira avec une douzaine de nouveaux titres dont certains comportent de petites touches originales et c’est bien décidé à reprendre la route que le quartet nous glisse entre les mains un « Congo Square » dont le nom n’est pas sans rappeler New Orleans … A tort ou à raison ?

N’allez pas chercher dans « Congo Square » une quelconque connotation cajun ou jazz, bien au contraire, c’est bel et bien de rock dont il y est question, et qui plus est d’un rock très fortement teinté de metal avec des voix affolantes de force et des guitares ravageuses au possible ! Quand bien même Plèbe est capable de nous prouver que le rock ambiant n’est pas totalement absent de ses influences avec des morceaux comme le très atmosphérique « Mental », c’est avant toute autre chose vers un son bien massif et bien gras que le groupe s’efforce de nous entraîner, y mettant non seulement tout son cœur mais aussi tout son talent pour nous estourbir en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire avec « Entrave », « Le cinquième », « Délice I » et « Délice II » mais aussi avec des apports surprenants de violon, de violoncelle ou encore de guimbarde qui donnent un tout autre volume aux morceaux sans pour autant en dénaturer ni la vocation première, ni la puissance ! On saluera une fois encore la justesse du choix de la langue de Vulcain mais aussi de leurs compatriotes de Killers pour ce nouvel effort où, si les titres ne dépassent que très rarement le cap du simple mot dans leur intitulé, le contenu est toujours très recherché non seulement pour ce qui est de l’écriture mais aussi de la composition. Voilà de quoi se mettre une bonne partie du public dans la poche !