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LUDEAL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 02 mars 2010
 

Allez l’amour
(Columbia – Sony Music – 2010) 
Durée 39’25 – 12 Titres

http://www.ludealmusique.com 
http://www.myspace.com/ludeal

Après avoir suivi le chemin classique des poètes urbains d’aujourd’hui, à savoir divers petits boulots, beaucoup de temps de recherche, une phase assidue d’écriture et enfin un premier album, Ludéal a connu un premier succès que l’on considèrera comme étant seulement d’estime. Nous étions alors à la fin de l’année 2007, tout au mieux au début de 2008 … Deux années plus tard, le Parisien a définitivement trouvé son alter ego en la personne de Martin Gamet, le personnage rythmique capable d’assurer à la fois basse et batterie et ayant accompagné à la scène, entre l’enregistrement du premier effort de Ludéal et celui de ce second, des artistes comme Renan Luce ou encore Camille. Douze chansons de plus, des compositions ayant une approche beaucoup plus vivante, beaucoup plus diurne que les précédentes, et voilà Ludéal qui retrouve déjà le chemin des studios parisiens et qui en ressort avec un album au titre immédiat, un titre dont on se souviendra forcément, « Allez l’amour » ! 

Avec ses chansons tantôt rock et tantôt folk, avec ses accents pop et sa voix qui rappelle parfois Bashung, parfois Souchon, Ludéal se présente comme un des artistes très polyvalents du moment, un artiste capable de faire à peu près tout ce que l’on lui demande et de le faire qui plus est de fort belle manière … Des instrumentations fouillées jusqu’aux textes usant de mots justes et bien arrangés, c’est une palette très colorée qu’utilise ce jeune homme aux forts airs de latin lover pour nous emmener sur des chemins qui sentent bon le soleil et le sable chaud, des chansons où l’on trouve des allusions à l’Afrique du Nord mais où les portraits sont au moins aussi attachants que les paysages, la douzaine de titres compilée sur l’album nous emmenant d’un « Crapaud Magnifique » jusqu’à « Mélanie », nous faisant passer de « L’hypnose » à un état contemplatif où « Tout est banc », nous accompagnant à l’occasion par la main de « L’Acropolis » jusqu’à « Tes noces », celles ou « Quand on danse », c’est pour toute la vie … Mélancolie tempérée, allégresse maîtrisée, cartes postales qui invitent à voyager intérieurement, c’est un peut tout ça que Ludéal a choisi de mettre dans un album à la fois ouvert et ambitieux, un album comme on ne peut en écrire que quand on est dans un quasi-état de grâce ! C’est à découvrir dès le début du mois de mars et à conserver ensuite longtemps près de la platine …