lundi, 01 mars 2010
New Era Part 3 : The Apocalypse
(Magna Carta – 2010)
Durée 64’42 – 13 Titres
http://www.derdian.com
http://www.myspace.com/derdianmetal
http://www.magnacarta.net
 Après avoir pris un certain temps pour définitivement trouver sa voie, celle d’un metal où le versant symphonique est désormais omniprésent et a ouvertement pris le dessus sur les accents trash des premiers essais du groupe, Derdian est aujourd’hui une des formations transalpines les plus intéressantes du genre et c’est en nous offrant une fois encore une suite à leur concept « New Era » que Joe Caggianelli au chant, Enrico Pistolese et Dario Radaelli aux guitares, Marco Garau aux claviers, Marco Banfi à la basse et Salvatore Giordano à la batterie démontrent qu’ils n’ont pas leur pareil pour proposer des créations à la fois épiques et pleines de belles choses. Présenté comme dernier acte de ce qui par la même occasion devient une trilogie, « The Apocalypse » nous accompagne jusque vers la fin d’une histoire totalement imaginaire qui relate avec un réel brio les souffrances et les combats du peuple de Derdian, une terre à la fois mystique et lointaine …
Si, de son propre aveu, Derdian a choisi de mettre ici un terme à sa saga marathon où des personnages comme Troghlor, Golstar ou Lady Loren étaient pratiquement devenu les proches d’un public conquis par des aventures torturées à n’en plus finir, c’est en laissant tout de même la porte entrouverte vers une hypothétique suite que les Italiens nous quitteront après pas moins d’une heure d’une symphonie des plus passionnantes ! De cette nouvelle bataille opposant les divinités et le commun des mortels naîtront une fois encore des classiques parmi les classiques, des œuvres pleines de force et de passion comme « The Spell », « Black Rose », « Dreams », « Burn » ou « Revolt » partagées entre rythmiques métronomiques, riffs assassins et pianos aériens pour le plus grand bonheur d’une assistance qui attendait cet épilogue depuis 2007. Les voix magistrales en lead mais aussi en chœurs font mouche à chaque instant avec des variations particulièrement impressionnantes comme par exemple sur « Forevermore » et c’est bien à regret que l’on se quitte à la fin de « The Apocalypse », le titre de clôture qui ne donne d’autre solution à l’auditeur que celle d’imaginer lui-même la fin de l’histoire et de décider en son âme et conscience qui du bien ou du mal ressortira vainqueur de ce chaos inimaginable dans lequel Derdian s’est retrouvé enseveli. Reste que le premier grand gagnant de cette trilogie est indiscutablement l’amateur de belles notes qui trouve une fois encore de quoi se réjouir … A découvrir dès le 2 mars !
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