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VOLO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 26 février 2010
 

En attendant
(Opera-Music – L’Autre Distribution – 2009) 
Durée 45’06 – 13 Titres

http://www.volo.fr
http://www.myspace.com/groupevolo

Ils sont frères et ont usé ensemble leurs fonds de culottes sur les bancs des écoles des environs de Tours, accompagnés dans leur goût des belles phrases par des parents professeurs qui leur inculqueront en prime une certaine conscience sociale … Volovitch, le patronyme hérité d’un grand-père ukrainien, est la pour nous rappeler que les deux garçons ont un passé, un vécu familial fort, et si Frédo, le plus âgé des deux, traîne ses cordes sur toutes les routes de France en compagnie des Wriggles, le plus jeune, Olivier, poursuivra des études de philosophie en même temps qu’il écrira ses premières chansons. Réunis dès 2002 autour du même projet tout simplement baptisé Volo, les frangins donneront leurs premiers concerts dans les bars avant de se retrouver en première partie de Bénabar puis de pas mal d’autres … Deux albums plus tard, Frédéric et Olivier reviennent avec Hugues Barbet aux guitares, Théo Girard à la contrebasse et Enrico Mattioli à la batterie  pour un nouvel effort bien décidé à les emmener jouer dans les plus belles salles de France. « En attendant » …

Le verbe fin et la mélodie délicate, Volo a quelque peu choisi de déstabiliser ses fans les plus anciens en proposant non plus des ballades un tantinet sirupeuses mais bel et bien des chansons pleines de guitares et de nuances, des chansons où il est bien entendu encore question d’amour sous toutes ses coutures mais où le ton s’élève un peu, artistiquement s’entend ! Tranches de vies où l’on traverse tour à tour les évolutions de la société et les méandres sentimentaux des « Couples », « En attendant » s’impose comme le reflet dans la glace de deux complices de jeu et de sang qui ont trouvé non pas la maturité, elle était déjà bien présente sur « Bien Zarbos » et « Jours heureux », mais au contraire une façon d’aller encore un peu plus loin dans l’art d’écrire des chansons qui marquent et qui restent éternellement dans les mémoires. Un peu surpris à la première écoute, l’initié se régalera des « Pas de Requiem », « Evidence », « Un p’tit peu » ou « Il Paraît » auxquels il se fera quand même très vite tandis que le chaland qui découvre Volo avec ce troisième essai très abouti sera inévitablement scotché par un ouvrage dans lequel on trouve en vrac un peu de Brassens et un peu de Loic Lantoine avec pour couronner le tout un soupçon de Têtes Raides et un autre de La Rue Kétanou ! Rien que du bon en quelque sorte …