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MARTY FRIEDMAN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 19 février 2010
 

Tokyo jukebox
(Mascot Records – 2010) 
Durée 57’41 – 12 Titres

http://www.martyfriedman.com
http://www.myspace.com/martyfriedmanmusic

Quand on sait que l’ex-guitariste de Megadeath qui, avant se s’illustrer aux côtés de la bande à Mustaine, s’était déjà fait remarquer dans Hawaii et dans Cacophony mais aussi avec un premier effort solo, est parti poser valises et amplis au Japon, on comprend mieux le pourquoi du comment de ce « Tokyo Jukebox » … Reconnu au pays des Samouraïs comme une véritable icône du rock, Marty Friedman se retrouvera régulièrement sur les plateaux des télévisions nationales et y sortira quelques albums acclamés autant par le public que par son banquier avant de rejoindre Takeomi Matsuura avec qui il collaborera au projet Zeta. Devenu ensuite acteur le temps d’un film d’Isshin Inudou en 2008, Friedman composera et jouera en 2009 pour le jeu vidéo « Sonic et le Chevalier Noir » mais n’en oubliera pas toutefois de s’offrir un nouvel album solo un peu plus surprenant que ses prédécesseurs … Adapter des standards de la pop nipponne à la sauce guitare rock, il fallait oser !

Sorti l’an passé au Pays du Soleil Levant, « Tokyo Jukebox » était quasiment passé inaperçu chez nous et hormis les die hard fans de Friedman, personne ou si peu n’avait eu vent de cette originalité de plus dans la carrière d’un artiste qui n’en manquait pourtant déjà pas. Là où le concept pourrait effrayer, il y a tout lieu de se réjouir pour l’auditeur européen qui n’est que très peu touché par la pop japonaise en général, les morceaux entendus et réentendus à longueur de journées là bas se révélant pour nous être de pures découvertes qui, interprétées avec le feu sacré de Marty Friedman, pourraient même passer pour ses propres compos tant elle sonnent et sentent le rock. Les lignes parfois très épurées deviennent aussi régulièrement tranchantes sous le poids des effets de manche d’un musicien qui s’y connaît quand il faut faire passer une émotion et c’est en passant des riffs bandés comme des arcs aux arpèges les plus fluides que Marty Friedman en arrive au bout du chemin à nous proposer un album de guitariste dans lequel ses fans retrouveront avec plaisir son jeu très racé qui mériterait quand même aussi parfois un peu de personnalité. Que ceux qui comptent lui piquer des plans se lèvent de bonne heure, il y a quand même du boulot pour y parvenir …