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DAVID ABEL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 17 février 2010
 

The charming ruins E.P
(Autoproduction – 2009) 
Durée 21’12 – 6 Titres

http://www.myspace.com/davidabel

Il est né en Nouvelle Zélande et c’est là bas qu’il a commencé à jouer de la basse dans divers groupes de rock et de punk de lycées avant de partir pour l’Australie où il se tournera vers la guitare folk pour présenter ses propres compos dans les bars de Sydney … Le style, qui avait déjà touché David Abel au travers des vieux vinyles de ses parents alors qu’il n’était qu’un gamin, finira par devenir le sien et c’est en travaillant les œuvres de Bob Dylan ou de Gram Parsons qu’il finira par trouver les clefs des siennes, continuant à peaufiner son jeu de guitare pendant qu’il apprend le chant et se retrouvant finalement à Paris où il s’installe en 2007 avec ses chansons qu’il joue à La Bellevilloise ou au Vieux Léon. Posé face à un vieux studio 8-pistes dans son appartement, il finira par enregistrer six morceaux en compagnie de Julie Moninière au violoncelle et Chloé Dunn au violon, les voix des deux demoiselles venant se joindre à la sienne pour un « Charming Ruins E.P » des plus séduisants !

Il a su prendre le temps de progresser pour atteindre la maturité musicale avant de coucher ses premiers titres dans la bande et c’est en répartissant ses enregistrements sur une période allant de 2007 à 2009 que David Abel est parvenu à trouver l’intonation la plus séductrice et le ton le plus vrai. De la guitare au banjo en passant par des percussions délicates, l’artiste emmène son monde sur des chemins de traverse où il chante aussi bien en Anglais qu’en Français, se laissant rattraper et même parfois dépasser par des cordes pleines à la fois de passion et de nostalgie … Dans la recherche du beau, non pas de l’idéal absolu mais plus simplement de son propre idéal, David Abel a su se donner les moyens d’écrire des chansons qui touchent, des chansons qui marquent et même des chansons qui marchent puisque des titres comme « Run, Run, Run » se retrouvent diffusés jusque sur les ondes de Radio France. Les autres ne manquent pas non plus de charme et de « 10h54 » jusqu’à l’heure des « Deliberations », on en passe par des morceaux toujours pleins d’authenticité, des morceaux où l’on sent une certaine forme de mélancolie mais aussi beaucoup de second degré et un poil d’humour qui finissent, grâce à leur action combinée, par faire de ce maxi un pur moment de bonheur pour qui apprécie les vrais songwriters !