mardi, 02 février 2010 WOLFMOTHER - BLACK ANGELS LE BATACLAN - PARIS (75) Le 25 janvier 2010
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Remerciements : Julien (Universal Music), Agathe, Le Bataclan.
Il ne fait pas très très chaud ce lundi 25 janvier à Paris, et si nous nous pressons avec Agathe sur le Boulevard Voltaire en direction du Bataclan, c'est pour deux raisons : d'une pour se mettre au chaud, et surtout parce que ce soir se produit le groupe australien Wolfmother. Et déjà la file d'attente est longue tant les nombreux fans veulent aussi partager un moment qui promet d'être chaud et bruyant. Quand en plus la première partie est assurée par le groupe Black Angels, on comprend pourquoi la salle est pleine dès l'ouverture des portes ! L'évènement est de taille et bon nombre de photographes se groupent aux alentours des barrières, prêts à entrer dès le début des concerts.
 Les Black Angels arrivent sur scène et c'est dans leur caractéristique son psychédélique qu'ils entament ce qui sera finalement plus un concert qu'une simple première partie. Une heure et demie de plongée dans un univers musical assez sombre, presque autant que les jeux de lumières. Le groupe texan fait partie de cette nouvelle génération de "néo psychédélisme" fortement inspirée par les illustres groupes que sont les Doors, Joy Division ou le Velvet Underground, dont le titre « Black Angel's Death Song » a donné son nom au groupe. Un son envoutant et prenant, des mélodies lancinantes, mélange de guitares et claviers, le tout porté par Alex Maas et sa voix à la fois étonnante et intrigante. Une bonne première partie, qui a ravi le public, malgré quelques longueurs sur certains morceaux.
 Petite, mais vraiment petite pause, avant de passer du lancinant au très puissant. Wolfmother entre sur scène dans une clameur que nous avions rarement entendue, Agathe et moi, dans cette salle ! Et le ton et surtout le son sont donnés d'entrée de jeu. Pas de bla-bla, du résultat ! Guitares rugissantes, basse imposante, drums hyper puissante, ça bouge dans tous les sens sur la scène et tout autant dans le public ! Rythmes explosifs, saturation des amplis, nous voilà replongé dans les 70’s, lorsque les Led Zep et autres Black Sabbath et Deep Purple faisaient parler la poudre !
 Que c'est bon de se prendre en pleine face ce retour vers des années où la création musicale ne se limitait pas à de simples courbes commerciales, où l’on ne demandait pas aux artistes de créer des standards attendus par tous. D'ailleurs, ce sont plusieurs générations qui se retrouvent au Bataclan ce soir pour revivre une folie musicale passée et, pour d'autres, découvrir ce que leurs parents ont pu vivre par le passé.
 Les titres s'enchaînent : « Woman », « New Rising Moon », « Joker And The Thief », « Cosmic Eggs », « Phoenix », bref de quoi ravir tout le monde ! Headbanging permanent dans la foule, ça bouge, ça saute, la chaleur est étouffante, que ce soit dans la fosse et encore plus au balcon. Mais que ce soit en bas ou en haut, toujours la même ferveur et la même envie de bouger et faire la "teuf". Car de fête il s'agit. A croire que tout le monde attendait ce retour aux sons rock, heavy et hard originels. Sur la scène, Andrew Stockdale envoie autant à la guitare qu'à la voix, Ian Peres à la basse et aux claviers, Aiden Nemeth à la seconde guitare et Dave "Acosta" Atkins aux drums sont énormes, il n'y a pas d'autres mots, tant ils se donnent pleinement, entièrement au public. Un concert, à n'en pas douter qui restera longtemps dans la mémoire des spectateurs qui ont eu la chance d'être là ce soir.
 Alors oui, je suis d'accord avec certains qui disent qu'ils n'ont rien inventé, que c'est du déjà-vu et entendu, oui, mais alors qu'est ce que c'est bon, putain, vraiment bon pour les oreilles et pour le moral !
Yann Charles – janvier 2010

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