samedi, 13 février 2010
The beast is back
(Banksville – Audioglobe – 2010)
Durée 51’26 – 9 Titres
http://www.toxicpoison.com
http://www.myspace.com/toxicpoisonband
 Cette formation transalpine compte à son palmarès quelques beaux faits d’armes dont le moindre n’est pas d’avoir ouvert pour Lacuna Coil sur sa tournée italienne de 2004, mais c’est en gardant la tête froide et les pieds sur terre que Toxic Poison continue encore et toujours de mettre un maximum de venin dans ses chansons, histoire de les rendre encore plus virulentes ! A la croisée du blues-rock et du metal avec en prime une grosse part de stoner et une autre de psychédélisme, Marco Valli à la voix, Alessandro ‘Alo’ Sogno aux guitares, Teo Bragante à la basse et Andrea ‘Pit’ Tosi à la batterie ont fait leur bonhomme de chemin dans les bars mais aussi sur des scènes plus conséquentes et c’est forts de leurs influences allant de Led Zep à Rory Gallagher en passant par le Floyd et Hendrix mais aussi de deux premiers albums salués par le public qu’ils sont retournés en studio pour y graver dans le marbre une nouvelle volée de neuf titres. Attention, la bête est de retour !
Quand il a été question de trouver le ton le plus juste et de mettre une somme d’énergie phénoménale dans son troisième effort, Toxic Poison s’est efforcé de ne pas se mettre de pression inutile et est parti à l’unisson sur la même route, celle d’un rock aux accents très américains mais interprété de la manière la plus européenne possible, c’est à dire sans en faire des tonnes là où quelques centaines de grammes suffisent et surtout en misant beaucoup plus sur la spontanéité du jeu que sur l’enjeu ! Le résultat ne se fait pas attendre et si le feu rythmique est sans cesse ravivé par des guitares assassines, la voix de Marco Valli est à chaque instant un pur régal, passant sans en avoir l’air des intonations les plus bluesy dans l’âme à des dérapages toujours très contrôlés vers un metal qui se voudrait même par moments extrême. Au rayon des bonnes surprises, « The Beast Is Back » nous réserve quelques pièces maîtresses comme « The God Of Money », une divinité à laquelle le quartet semble ne pas prêt à confier son âme, mais aussi « Mary », « Nevermore » ou « Beautiful » et enfin une adaptation très délurée de « Moonchild » que Toxic Poison reprend plus ouvertement à la sauce du « 2 Minutes To Midnight » d’Iron Maiden qu’à celle originale du regretté Rory Gallagher. A noter encore pour les amateurs de multimédia que la plage qui complète l’ouvrage a de quoi réjouir les plus difficiles avec notamment quelques belles vidéos … Disponible en import pour la version physique mais aussi au format digital sur la plupart des plateformes de téléchargement internationales. Qu’on se le dise !
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