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PETE DOHERTY à LA FLECHE D'OR (75) pdf print E-mail
Ecrit par Bruno Migliano  
vendredi, 29 janvier 2010
 

PETE DOHERTY
LA FLECHE D’OR – PARIS (75)
Le 18 janvier 2010

www.myspace.com/gracewastelands
www.myspace.com/nonodublues

Remerciements : La Flèche d’Or, Pete Doherty

On le dit pas sûr, viendra, viendra pas, that is the question … Quant à lui, le buzz a bien fonctionné ! Annoncée quelques jours auparavant, la venue de Pete Doherty a remué les foules. Certains étaient là depuis tôt le matin pour être sûr de rentrer à l’intérieur de La Flèche d’Or et d’avoir une place aux premières loges.

Effectivement, en arrivant aux abords de la salle par la rue des Pyrénées, on pouvait compter pas moins de un voir deux kilomètres de queue. Bref, une fois à l’intérieur, restait à savoir si le gars allait venir. Pour patienter, un guitariste solo nous a quand même fait la blague, euh parait qu’il viendra pas … Mon œil ! Bon le type laisse enfin la place au phénomène Pete Doherty, à peine rentre-il en scène que les filles et même les garçons hurlent, pas au scandale mais plutôt d’hystérie.

Tranquillement, nonchalamment, guitare en main et timidement, il entame son show. Il a l’air défait, bourré ? fumé ? Est-ce un genre ou la vérité ? Un moment il fait mine de se casser, mais il a un sourire au coin des lèvres. Non, ce soir il restera bien en place, et le bougre va mouiller la chemise au sens propre comme au figuré. J’avoue que je ne connaissais pas bien son répertoire, ni le bonhomme par ailleurs, il a des similitudes avec les bluesmen … Le répertoire est à la fois pop, rock, blues.

Je me laisse prendre au jeu, à la fin il faudra quand même reconnaître que c’est un sacré artiste ! Il a en lui ce qu’ont les êtres écorchés vifs, un rien de poète, un musicien ne sachant pas se situer sur cette planète, avec un mal fou de se faire comprendre. On pourrait le comparer à un Jim Morrison par exemple … Ce n’est que mon point de vue. Maintenant on aime ou on n’aime pas. Pour ma part j’ai apprécié cette soirée et je suis reparti avec une certitude, celle d’avoir vu Pete Doherty au moins une fois, demain on ne sait pas …

Bruno Migliano – janvier 2010