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LES BERTHES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 13 février 2010
 

Chroniques amères
(Anticraft – 2010)
Durée 41’55 – 13 Titres

http://www.lesberthes.com
http://www.myspace.com/lesberthes  

Formation franc-comtoise à géométrie variable, Les Berthes se produisent tantôt à quatre dans les bars, tantôt à sept sur les scènes plus conséquentes mais y distillent avec toujours autant de passion leur musique teintée de rock, de chanson, de swing manouche mais aussi à la demande de ska, de reggae, de polka et de tout ce qui passe à portée des guitares de Tof et de Lio, de l’accordéon d’Arnaud, de la basse d’Olivier ou de la batterie de Marc, la voix d’Edith accompagnant celle de ses deux acolytes guitaristes pour faire de l’ensemble un feu d’artifice à la fois lyrique et instrumental … Un premier album en 2004, un autre deux ans plus tard et « Mines de rien », le « Contes de faits » que vivent Les Berthes les conduira sur plus de cinq centaines de scènes parmi lesquelles on notera nombre de festivals ! Invitation à la fête et à la danse, la musique des Berthes se veut à la fois lucide et loufoque … Treize « Chroniques amères » plus tard, le combo s’apprête à revenir sur le devant des bacs en grande forme !

Ils ont repris l’écriture là où ils l’avaient arrêtée à la fin de l’enregistrement de leur précédent effort mais ils se sont également attachés à tirer parti des nombreuses expériences glanées sur les routes de l’hexagone à jouer avec Les Wampas et Cali ou avec Les Fatals Picards et Oxmo Puccino pour se payer le luxe de trouver un son plus riche, plus convivial, un son qui sait user de la technique mais qui mise avant toute autre chose sur la spontanéité et sur la sincérité qui en découle. Pas déstabilisé pour deux ronds, le fan des Berthes y retrouvera l’humour un peu grinçant qui caractérise le combo mais aussi cette pointe de réalisme à laquelle on s’accroche quand tout semble prendre l’eau et que le bateau commence à couler. Le néophyte découvrira pour sa part avec un mélange de curiosité malsaine et de véritable attachement des chansons auxquelles on se laisse rapidement prendre, « Le singe » pour commencer et petit à petit d’autres comme « Adonis » et « Amar », « Jean-Marcel » et « Jeanne » ou encore « Bois sans soif » et « Ainsi va », autant de petites tranches de vies douces-amères, drôles ou carrément désespérées, c’est selon le côté de la platine où l’on se place … Les mots se fondent aux mélodies et l’amalgame issu de cette rencontre se veut totalement irrésistible, un peu comme si Les Berthes avaient décidé de marquer la musique avec un grand M de leur empreinte indélébile. Un groupe à surveiller de près qui reviendra dans les platines et sur la route dès le printemps !