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CAESARS ROME pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 09 février 2010
 

The company we keep
(Superball Music – 2010) 
Durée 41’08 – 10 Titres

http://www.myspace.com/caesarsrome

Originaire du Pays de Galles, Caesars Rome aurait pu exploser en vol dès sa création en 2007 mais malgré de multiples changements de line up, le groupe aura trouvé l’énergie nécessaire pour se lancer dans diverses sessions de studio qui auront fini contre toute attente par donner naissance à un premier album aujourd’hui dans les bacs. Il faut avouer que depuis février dernier, Jonathan Hopkins à la guitare et au chant, Kyle Smith à la guitare, Ashley Cocco à la basse et Richard Berry à la batterie se sont attachés à travailler dans la même direction et à fignoler une dizaine de titres de bon rock bien gras avec des mélodies imparables à l’intérieur, dix chansons que le quartet a enregistré à Cardiff sous la houlette de Romesh Dodangoda des Manic Streets Preachers, Kids In Glass Houses et autres Funeral For A Friend … Que pouvaient bien nous apporter ces quatre énergumènes qui n’ait déjà été fait ?

Caesars Rome n’a pas vraiment inventé un son, n’a pas non plus trouvé une nouvelle dynamique qui lui permette de composer des titres indiscutablement inédits … Et pourtant, ces Gallois ont réussi à éveiller le feu alternatif qui dormait dans le cœur de certains des amateurs de rock en faisant des titres en tous points impeccables, des chansons où les harmonies vocales irréprochables se laissent entraîner vers le haut par des guitares qui sonnent juste et fort ! Sans remuer ciel et terre dans des chansons qui n’ont pas grand chose à vendre de plus que des clichés tournant autour des relations entre les êtres, qu’elles soient amoureuses, amicales ou tout simplement humaines, Caesars Rome fait un rock brut qui sent bon l’énergie, la sincérité, et le fait en prime avec un réel brio, nous livrant au bout du compte des titres pas bancals pour deux ronds, des pièces comme « High On The Nines », « Awaked & Armed », « Goodbye Country Road » ou encore « Kicking Down Castles » qui nous emmènent à un train plutôt soutenu vers un épilogue inévitable qui trouve sa forme définitive avec un très ingénieux « O’Captain » qui n’en finit plus de se laisser aller à de superbes variations rythmiques … Si réunir un bon chanteur et de bons musiciens dans un même groupe ne suffit pas lui permettre de faire l’album le plus original de la terre, au moins cela a t’il le mérite de donner à l’arrivée un très bon album, aussi prévisible soit il ! C’est déjà ça de pris …