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KLERVIA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 25 janvier 2010
 

Under the surface
(Silent Siren Records – 2009) 
Durée 53’03 – 14 Titres

http://www.myspace.com/klervia

Si cette jeune Brestoise a passé son enfance en Bretagne, c’est vers la capitale qu’elle s’est exilé pour son dix huitième anniversaire, histoire de mieux y assouvir son besoin vital de musique et d’écriture … Formée à la guitare avant de se tourner vers le piano classique, Klervia qui a dès les premières heures commencé à écrire ses propres chansons a autant puisé dans son vécu que dans l’œuvre des Fiona Apple, Jeff Buckley et autres Ben Harper pour créer des tranches de vies teintées à parts presque égales de pop, de folk et de rock. Quelques tremplins dont celui de l’émission « Ca part en live » qui lui permettra de passer sur Virgin Radio, des concerts dont un à la Boule Noire grâce à un accessit à l’Oxford Music Tour et voilà Klervia qui s’offre un premier album sur son propre label, Silent Siren Records, et qui commence à donner un ton nouveau aux radios, qu’elles soient nationales ou spécialisées … Signe que rien n’est jamais définitivement figé !

Elle a la voix à la fois forte et délicate, le ton d’une battante et les mots suffisamment précis pour s’adresser à qui que ce soit en le regardant droit dans les yeux pour lui faire passer le message qu’elle a à lui délivrer … La vie de tous les jours, l’amour, ses joies et ses souffrances, celui qui arrive et celui qui s’en va, Klervia n’hésite pas à mettre son cœur dans la balance au moment de créer des chansons faussement simples, des chansons où elle utilise avec toujours autant de classe la langue de Norah Jones ou celle de Barbara et où elle fait passer avec un talent incommensurable tout un lot d’émotions au travers de portraits qui ne la dépeignent pas forcément comme l’héroïne de l’histoire en mettant même parfois l’accent sur ses côtés les moins faciles … On passe des Cranberries à Tom Waits, de Marianne James à Nanette Workman, et on se laisse emmener par la main de la pop song la plus attachante à la folk song la plus délicate, s’ouvrant même à l’occasion au feu des guitares ou se laissant au contraire cajoler par un harmonica finement servi … « Mon petit enfer » ou « My World », « Le meilleur et le pire » ou « Our Song », « Mon côté sombre » ou « Loneliness », il y en a pour tous les goûts sur un premier album qui réussit à ne jamais se disperser malgré sa diversité et qui laisse entrevoir le meilleur pour Klervia dans un art où trouver sa place n’est pas toujours chose aisée. Bon vent …