jeudi, 14 janvier 2010
Le coma idyllique
(Maintenant Ou Jamais – 2009)
Durée 48’42 – 15 Titres
http://www.orvil.org
http://www.myspace.com/orvilsat
 On s’accordera à considérer OrviL comme un poète mais aussi et surtout comme un auteur et compositeur qui a déjà pas mal roulé sa bosse dans le monde musical puisque après avoir œuvré aux côté d’artistes réputés comme Matthieu Chédid, Shanka de No One Is Innocent, Eric Digaire de Matmatah ou Mr Accordéon des Castafiores, c’est en solo qu’il a débuté une nouvelle histoire, s’offrant dès 2004 un premier album de maquettes qui le conduira dans nombre de salles parisiennes … Le véritable premier album arrivera pour sa part à l’automne 2006, ce dernier trouvant non seulement une distribution chez Why Note / Nocturne mais permettant également à OrviL de se retrouver sur la scène des Transmusicales en 2008 après avoir été salué par la presse et invité sur les meilleures radios périphériques. Une chanson pour l’association Ferdinand de Patrick Chesnais, une BO pour un court métrage de Maurice Fick et un coup de main à Hyphen pour la production d’un de ses titres et revoilà enfin OrviL avec un nouvel effort sorti fin 2009, un album pas prise de tête pour deux ronds mais plein de tranches de vie à l’intérieur !
« Le coma idyllique », c’est en quelque sorte la vision romancée de la vie d’OrviL mais de la manière la plus drôle possible, sans jamais tenter d’idéaliser un personnage qui ne se prend pas au sérieux pour au contraire mettre l’accent sur ses aspects les plus humains, sur ses idées folles et ses petits travers somme toute bien innocents … Au jeu subtil qui consiste à se rendre sympathique et attachant tout en se voulant le plus sincère possible, OrviL qui se révèle être un multi-instrumentiste accompli se montre tout aussi habile que quand il tient une guitare, frappe un piano ou déclame des grandes vérités d’une banalité parfois affligeante dans un micro. Si sa vie n’est pas tout à fait un long fleuve tranquille, au moins a t’elle le mérite de bien coller aux musiques qu’OrviL compose et c’est en le suivant dans des titres jamais hypocrites comme « La rencontre (dans un bar de nuit) », « Le café d’en bas », « Contrôleur SNCF », « Qu’il est con ce chien » ou « Je ne sais pas danser » que l’on se familiarise rapidement avec un quidam qui ne manque pas d’enfoncer le clou avec un single naturel, « J’ai faim », décliné également sous la forme d’une vidéo hilarante narrant les petites et grosses péripéties qui ponctuent le quotidien d’un musicien … On raconte même que George Clooney qui figure au générique du clip pourrait bien devenir lui aussi accro au « Coma idyllique » alors franchement, pourquoi pas vous ?
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