mardi, 05 janvier 2010
Berceuses des Fées
(Prikosnovénie – Mandalia Music – 2009)
Durée 55’04 – 14 Titres + Livre
http://www.mandalia-music.com
http://www.prikosnovenie.com
 L’automne 2009 était marqué par la naissance de nouvelles divisions du label Prikosnovénie qui se disait qu’après dix huit années de musique, il était légitimement temps d’élargir son terrain d’action tout en continuant à partager la même passion avec un public encore plus large … Mandalia Music voyait donc le jour et commençait à vendre sur son tout nouveau site web des instruments traditionnels fabriqués jusqu’en Inde dont la simplicité d’utilisation les rend accessibles aux jeunes et aux moins jeunes. Demandé depuis des années, un premier album de berceuses du monde entier accompagné d’un livre illustré par Sabine Adélaide n’allait pas tarder à suivre, devenant le troisième volume de la collection de coffrets « La Nuit des Fées » et en même temps le premier livre des nouvelles Editions Prikosnovénie … De quoi endormir les enfants au gré de quatorze comptes écrits par Régis Aubert, le leader du groupe Antrabata !
Aux contes et aux illustrations typiquement destinées aux plus jeunes, bien que leur lecture soit également le vecteur de nombre de choses positives auprès de leur aînés, viennent s’adjoindre quatorze musiques originales signées par les plus grands artistes du label et inspirées des légendes de pays comme la Moldavie, la Russie, le Danemark, l’Italie, la Grèce … On retrouve ainsi les Pinknruby, Ashram, Lily Storm, Omasphère, Crista Galli et autres Caprice qui inondent les oreilles des grand et des petits de sonorités délicatement féeriques où surnagent les instruments les plus inattendus et les voix les plus délicates, le credo s’il en fallait vraiment un des créateurs de Prikosnovénie. Remettre au goût du jour l’art de savoir s’endormir est une chose, le faire en emmenant son public aux quatre coins de la planète et en lui offrant de véritables petites grappes de culture empruntées à chacun des endroits visités en est une autre et si l’on est très loin des sempiternels « Doucement s’en va le jour » et autres « Dodo, l’enfant do », ce qui au demeurant n’enlève rien à leur efficacité, on trouve ici de quoi ouvrir encore un peu plus les esprits et par-là même la curiosité de chacun … Un très bon investissement pour l’avenir !
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