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SHAKA PONK pdf print E-mail
Ecrit par Stephane Burgatt  
dimanche, 27 décembre 2009
 

Attention, inclassables ! Ils s’appellent shaka ponk. Un nom qui sonne comme une onomatopée mais qui ne veux absolument rien dire. Un peu comme leur musique. Mélange quasi improbable, et imprévisible, de rock déjanté aux accents électro.

A l'écoute de votre musique, on peut se demander si vous n’improvisez pas entièrement  vos titres…

Tous les sons qui viennent à nos oreilles et qu’on aime, on les met dans notre musique. On ne fait que ça, visionner des images et écouter des sons. Du coup il est assez facile pour nous d’écouter un titre, s’en inspirer pour ensuite casser  notre composition en mille morceaux et donner naissance à cinq titres.

En 2008, vous avez sorti votre second album : « bad porn movie track ». Traduction : la bande son d’un mauvais film porno. Le titre idéal ?

On est un peu comme des gitans, on a vécu un temps à Berlin. Et en Allemagne, nous avions une très bonne presse. Seul un critique nous descendait régulièrement. Il trouvait que notre musique ne ressemblait à rien. Selon lui, c’était de la musique pour film de seconde zone. Mais au lieu de considérer cette critique comme insultante, nous avons trouvé ça excellent pour un potentiel titre d’album…Tout simplement LE nom qui tue !
Et nous n’avons pas manqué de le remercier quand nous avons sorti cet album.

Cette griffe musicale particulière, cette ambiance improbable, pensez vous la devoir à vos années passées à Berlin ?

En effet, tout est parti de là bas. Notre aventure est née de la galère, de cette aventure allemande. Toutes ces aventures, ce mélange, de bonheur et de tristesse, a fait ce que nous sommes maintenant. Nous n’arrivons d’ailleurs pas à imaginer où nous serions sans ça.

Si l’écoute de vos albums peut laisser des traces, il en va de même pour vos spectacles. Sur scène, chaque membre entre dans un délire à part. votre posture est sauvage et déjantée. Mais, plus surprenant encore, vous ne communiquez pas avec votre public…

Ce n’est pas vraiment voulu parce que les gens ont tout de même besoin de se sentir impliqués dans le spectacle.  Mais avec notre côté déjanté, avec notre musique, nos vidéos et notre attitude, si nous nous mettons à être intime avec le public, ça risque de casser la dynamique.
Les gens viennent pour en prendre plein la tête, ils viennent au spectacle !

Propos recueillis par Stéphane BURGATT - 2009

Liens utiles : http://www.myspace.com/shakaponk et http://www.shakaponk.com/