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REVERSE ENGINEERING pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 01 janvier 2010
 

Highly complex machinery
(Jarring Effects – Discograph – 2010) 
Durée 44’08 –  12 Titres

http://www.reveng.ch
http://www.myspace.com/lereproducteur
http://www.jarringeffects.net       

La musique de Reverse Engineering s’est déversée sur toute l’Europe à une vitesse fulgurante grâce à un premier album surprenant sorti en 2006 mais aussi à un maxi vinyle qui a fait le tour des meilleurs DJ’s et enfin grâce à la multitude de concerts que les trois phénomènes originaires de Suisse ont donnés aux quatre coins du vieux continent. Proposant une musique hybride où le hip hop old school rencontre l’electro et donne naissance à une forme encore méconnue de trip hop, Alain Decrevel et David Pieffet au laptop et à la beatbox et G-Bart aux platines ont réussi à créer un mouvement qui s’inspire du passé et notamment des bandes son de vieux films et qui l’adapte de la plus moderne des manières dans un ballet ou seul le meilleur des deux époques se détache à l’arrivée. Des échantillons soigneusement choisis, une véritable dynamique qui pousse le tout vers le futur, il n’en fallait pas plus pour que « Highly Complex Machinery » nous entraîne encore un peu plus loin !

C’est une création oppressante, presque malsaine, que nous propose le trio helvétique, un album à la fois sombre et lourd qui fait le pari de s’appuyer sur des rythmiques entêtantes pour envoyer dans leur sillage des mélodies complexes et tour à tour suaves ou agressives. Parsemé de voix féminines furtives, « Highly Complex Machinery » signe les retrouvailles de Reverse Engineering avec Jasmine Plusss et avec Blu Rum 13 que l’on croisait déjà au détour de « Duck & Cover » mais marque aussi de nouvelles collaborations, avec M. Sayyid d’Airborn Audio et Antipop Consortium qui parsème trois des morceaux de l’album des explosions qui lui sont si caractéristiques ou encore de Diyala, un jeune MC croate qui apporte un véritable plus vocal à « World In Reverse » qu’il rend à la fois dynamique et pressant ! Avec douze nouvelles pièces dans lesquelles ils perpétuent leurs expérimentations les plus folles et où ils mettent toute leur ingéniosité pour que les samples, les scratches et l’human beatbox cohabitent en parfaite harmonie avec des voix dignes de ce nom, les Reverse Engineering s’apprêtent une fois encore à frapper un grand coup lors de la sortie de leur deuxième album le 8 février prochain. Qu’on se le dise !