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THE KNOCKOUTS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 30 décembre 2009
 

Among the vultures
(Diamond Prime Music – 2009)
Durée 39’00 – 12 Titres

http://www.theknockouts.com
http://www.myspace.com/theknockoutspunx

Ils sont originaires de Stockholm et jouent pour le plus grand bonheur de leurs fans une musique dans laquelle le meilleur du punk flirte plus ou moins ouvertement avec des vieux relents empruntés au rockabilly, une musique qui sort des sentiers trop bien tracés par une industrie discographique qui aurait un peu tendance à vouloir tout uniformiser. Pour Johan Frandsen qui a traîné ses cordes vocales mais aussi celles de sa guitare en compagnie des membres des Stray Cats mais aussi de ceux de Mad Sin et qui a donné ses plus belles heures de gloire aux Gogetters en les accompagnant sur trois centaines de concerts, l’heure est venue de rejoindre Ken Stone à la contrebasse et Ted Jergelind aux drums, de donner naissance au successeur de « El Fin De La Guerra », un album publié en 2008, et surtout de le porter sur toutes les routes d’Europe avec un gros effort sur l’Allemagne et pourquoi pas un passage en France si notre beau pays se bouge un peu le cul …

Sur les routes depuis le milieu des années 90, The Knockouts a su se trouver une légitimité sur les scènes punk et rock à force de talent et d’énergie et si on a trop rarement croisé le groupe en studio, cela ne lui enlève aucune des capacités dont il fait preuve dans ce genre d’exercice. Preuve s’il en fallait, ce nouvel effort des Suédois nous emmène à grand renfort de riffs tendus à bloc et de rythmiques redondantes dans un monde idéaliste où les saturations savent s’inviter avec le même opportunisme sur la voix que sur la guitare, le versant vintage de cette dernière s’opposant avec une réelle intelligence aux arrangements modernes apportés aux morceaux mais se mariant au plus juste à une contrebasse qui se révèle être un plus indispensable. La douzaine de titres que nous présente le trio est une sorte de formidable douche écossaise, une succession conte nature mais tellement ingénieuse de mélodies teintées sixties et de relents punks qui se croisent parfois au sein d’un même morceau mais qui jamais ne se bousculent, quand bien même la surprise parvient à être totale. On se partagera entre déhanchés gracieux et pogos furieux et entre bananes bien huilées et crêtes aiguisées pour profiter comme il se doit de titres impeccables comme « Heat For The Hunted », « The Chimney Of Chemnitz », « Rotten And Obsessed » ou « Time And Motions », des pièces d’orfèvrerie qui trouvent un trait d’union imparable dans le délire final qu’est « Here’s A Song », un véritable hymne qui se boit autant qu’il se chante …. Vite, un concert !