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DANTE’S DIVINE COMEDY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 29 décembre 2009
 

Part Two – Purgatorio
(Musea Records – 2009)
Durée 62’30 + 62’01 + 64’51 + 43’46 –  9 + 9 + 9 + 9 Titres

http://www.myspace.com/colossusprojects
http://www.musearecords.com
http://www.myspace.com/musearecords

La « Divine Comédie » créée par le Florentin Dante Alighieri au Moyen Age est sans doute une des créations les plus folles mais aussi les plus belles de notre monde et ce n’est pas un hasard si des artistes de rock progressif réunis sous la double bannière du magazine finlandais Colossus et du label français Musea ont fait un jour le vœu pieu de s’attacher à sa relecture intégrale en musique … Séduits par la première partie de cette œuvre qui en comptera trois, l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis, les amateurs de prog avaient déjà eu la chance de se régaler d’un quadruple ouvrage l’an dernier, un album regroupant quatre heures de musique et mettant en avant l’œuvre originelle bien évidemment mais aussi des interprètes qui appartiennent à l’histoire du rock. Un an plus tard, ce sont à nouveau quatre heures de musique qui viennent mettre en exergue l’acte 2 de la « Dante’s Divine Comedy » grâce à des groupes une fois encore de stature internationale …

On ne s’attardera pas trop sur une histoire connue de tous ou presque mais surtout sur les règles du jeu imposées pour son enregistrement, à savoir l’utilisation exclusive d’instruments des seventies et l’absence formelle des boites à rythmes, une sorte de fil rouge garantissant le côté fabuleusement organique de la musique contenue dans ce deuxième tiers de l’aventure et poussant les Simon Says, Nemo, Ozone Player, Raymondo Rodulfo, Soulengine, Willowglass, Nexus, Nuova Era, Survival, Little Tragedies, Phideaux, Mad Crayon, Lady Lake, Flamborough Head, Yesterdays et autres Equilibrio Vital a donner tout ce qu’ils ont en eux tout au long de la grosse trentaine de « Canto » regroupée dans une œuvre qui tient sur pas moins de quatre disques et qui rappelle les caractères prolixes et inspirés d’artistes pour qui jouer est une véritable raison d’être. Si les plus craintifs seront légitimement terrorisés de se voir confrontés à une telle masse de musique, nul doute que les amateurs les plus avisés de sonorités vintage et de notes soigneusement arrangées y trouveront plus que leur compte et surtout de quoi patienter jusqu’en 2010, date à laquelle on nous promet que la boucle sera définitivement bouclée et que la centaine de pièces qui mises bout à bout constituent la « Dante’s Divine Comedie » sera enfin disponible pour tout le monde ! Prévoyez déjà de quoi vous restaurer si vous souhaitez écouter le tout d’une seule traite …