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T.PHAN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 31 décembre 2009
 

Last Warrior
(Musea – 2009) 
Durée 59’27 – 15 Titres

http://www.myspace.com/tphancaussarieu

Il a été le batteur emblématique dans les années 70 de Taï Phong, un groupe qui allait permettre à l’époque l’éclosion d’un certain Jean-Jacques Goldman et d’un non moins brillant Michael Jones mais qui allait également livrer un tube en puissance, « Sister Jane » … Trente années plus tard, Stéphan Caussarieu revient dans les bacs avec un nouveau projet personnel, T.Phan, qui reprend peu ou prou les influences de l’époque et qui persévère dans une voie progressive et mélodique où le rock sait se teinter de tout un tas de petites influences venues d’Asie bien entendu mais aussi de la culture anglo-saxonne véhiculée par des groupes comme Pink Floyd ou encore Yes. Multi-instrumentiste avéré, Stéphan Caussarieu se laisse épisodiquement rejoindre sur cet album plein de charme par Pierre Fayolle aux basses, Pierre Catala à la guitare et Véronique Marino aux chœurs …

On retrouve dans « Last Warrior » cet aspect très fortement empreint du Vietnam qui caractérisait Taï Phong dont deux des membres fondateurs était originaires, mais c’est à sa propre manière que T.Phan se les approprie pour en faire une musique des plus originales, une musique jouée autant avec le cœur qu’avec les tripes par un artiste qui vit pleinement chacune de ses compositions, les rendant à tour de rôle symphoniques, acoustiques ou au contraire électriques. Conceptuel en diable, « Last Warrior » s’appuie sur son tittle track instrumental et laisse petit à petit la place à une alternance de pièces chantées et d’autres instrumentaux pleins de nuances, le versant démonstratif se voyant généralement mis de côté au profit d’un rendu global capable de charmer la plupart des oreilles, de celles des musicologues les plus avertis jusqu’à celles des simples amateurs de belles sonorités. On glissera en parfaite harmonie d’un « Living God » à un « Play Like That » ou d’un « New York Light’s On » à un « A Little War » en appréciant autant les touches de jazz rock fusion que celles plus world music et on acclamera à l’arrivée comme il se doit un album plein d’ambition qui, s’il ne change pas fondamentalement le visage du rock, a au moins le mérite de le mettre admirablement en valeur. Bien vu !