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THE SHAKING HEADS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 19 décembre 2009
 

How to entertain people in a paranoid city
(Artefaktory – Mosaic Music Distribution – 2009) 
Durée 30’34 – 11 Titres

http://www.myspace.com/theshakingheads

Ils sont installés à Toulouse et s’efforcent de botter le cul de la Ville Rose à grand renfort de leur garage rock anglophone depuis maintenant trois longues années … Eux, ce sont The Shaking Heads, quatre trublions qui ne se prennent pas au sérieux et qui ont su s’inspirer autant des Stooges que des Hives pour proposer une musique pleine de saveur, un rock musclé et joufflu que portent à bout de bras et à force de guitares assassines et de rythmiques carrées le chanteur Sam Wilmott et ses complices Julien Rubio aux guitares, Melchior Miller à la basse et Xavier Gauduel à la batterie. Habitués des scènes régionales mais aussi nationales et même internationales The Shaking Heads installe dans les bacs un premier album pas piqué des vers, un ouvrage qui demandera un peu d’effort pour que l’on se souvienne de son nom mais dont le contenu ne risque pas d’échapper à ceux qui auront le bonheur de poser une oreille puis les deux dessus …

En choisissant d’aller droit à l’essentiel et en collant pas moins de onze titres en à peine plus d’une toute petite demi-heure, The Shaking Heads réussit à nous faire revenir au bon vieux temps du rock’n’roll, celui où les simples structures couplets / refrains étaient les plus usitées et où à défaut de donner dans le philosophique, les groupes s’efforçaient de faire tomber les pellicules de leurs fans à force de musiques qui poussent à remuer la tête dans tous les sens. « How To Entertain People In A Paranoid City » a tout compris de sa mission et ne manque à aucun moment son but, affichant une pochette volontairement très sixties mais concentrant son contenu sur un bon rock hors d’age, une musique intemporelle qui semble ne vouloir prendre aucune ride malgré le poids des ans. La rythmique ronronne, les guitares défouraillent et la voix convainc tout au long de ces « Take A Gun Girl », « Back For You », « She Wants A Rockstar » et autres « Run If You Can » qui nous font voyager en bonne compagnie au travers des sonorités subtilement épicées, des musiques qui ont su oublier les côtés aseptisés, lisses et sans saveur de ce que la bienséance nous obligerait presque à écouter sans sourciller aujourd’hui. Shake you money maker !