jeudi, 17 décembre 2009
Synesthésies
(Believe – 2009)
Durée 51’33 – 12 Titres
http://www.olmont.com
http://www.myspace.com/olmont
 Compositeur et multi-instrumentiste diplômé du Musician Institute de Los Angeles, Olmont est un de ces géniaux touche à tout qui viennent à la fois du jazz et de la musique classique et que l’on a croisé, souvent sans le savoir, sur des albums ou sur scène aux côtés d’artistes aussi diamétralement opposés que Gloria Gaynor, Ray Charles, Florent Pagny ou encore Véronique Sanson … Créateur en 2005 de la Bande Originale de « C’est beau une ville la nuit », le film de Richard Bohringer, Olmont n’en arrêtera pas pour autant sa recherche sur les diverses ambiances et les diverses couleurs musicales que lui inspirent en général des paysages et nous offre aujourd’hui un album qu’il a souhaité appeler « Synesthésies » sur lequel il assure toutes les parties de percussions et de claviers mais où il réalise également toutes les programmations, n’en oubliant pas pour autant d’inviter quelques-uns de ses amis à le saupoudrer de quelques guitares, de cuivres ou encore de voix.
Voyage en musique au travers ou plutôt à la rencontre des diverses cultures de notre monde, « Synesthésies » s’efforce au gré de chacun de ses morceaux de faire se mélanger diverses influences, diverses couleurs, diverses sensations qui ne sont pas forcément complémentaires mais qui sous le poids du talent de leur créateur s’associent les unes aux autres pour donner un résultat des plus attachants qui nous emmène des contrées d’obédience celte jusqu’aux variantes orientales de la musique en passant tout naturellement par l’Afrique mais aussi par l’Espagne et bien entendu par les Etats Unis … Rejoint par quelques orfèvres en matière de métissages comme par exemple le bluesman du désert Amar Sundy ou le Gipsy King Miguel Caballer, Olmont nous offre un premier album paru sous son nom dans lequel chaque titre à sa propre histoire, sa propre signification, mais qui une fois associé à tous les autres contribue à faire de « Synesthésies » une œuvre complète et surtout unique en son genre. Là où le côté très teinté world music aurait pu finir par lasser, des titres comme « Valhalla », « Taraha Warmiz », « Fight For Hope » ou « Paris – Masai Mara » réussissent au contraire à apporter une fabuleuse diversité à un album où l’on ne s’ennuie pas un seul instant. Déjà dans les bacs …
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