mercredi, 16 décembre 2009
H BURNS – BO WEAVIL
LE NEW MORNING – PARIS (75)
Le 2 décembre 2009
http://www.h-burns.com
http://www.myspace.com/hburnsmusic
http://www.myspace.com/boogiemattweavil
Remerciements : Marie / Disc Over, Bo Weavil, Yann, Frankie
Une très belle soirée s'annonçait en ce 2 décembre au New Morning, à Paris, où devaient se produire H Burns, Bo Weavil et Harry Manx. Malheureusement, ce dernier a du rester au Canada pour des raisons personnelles.
Cette soirée débutait donc avec H Burns. Ce chanteur français, que l'on avait découvert l'année dernière en ouverture de Bjorn Berge à Paris, est passé du mode solo au mode groupe. Plus électrique que lors de ses premières apparitions, H Burns apporte de nouvelles sonorités à ses chansons mais reste toujours dans cette même ligne qui fait son succès, une musique pop folk, très mélodieuse, faites d'inspiration de Bob Dylan ou Neil Young. Une belle voix pour accompagner des textes très justes où ballades simples côtoient rythmiques plus enlevées grâce à l'apport de guitares électriques donnant un peu plus de piquant à ses inspirations. Une "new folk" qui a fait le bonheur de son public.
Yann Charles – décembre 2009
Prenez un chanteur guitariste harmoniciste, un batteur, un bassiste, un zeste d’énergie et vous obtenez un merveilleux cocktail de Bo Weavil. Un blues du Delta bien roots qui vous prend aux trippes.
D’entrée on sent que la soirée va être chaude, pas mal de monde s’est précipité des quatre coins de la France pour venir à ce concert presque exceptionnel tant la présence sur scène de Bo Weavil est rare. On aime ou on n'aime pas ce style « crasseux » de blues. J’aime ce côté un peu Elmore James ou le Howlin’ Wolf avec cette voix éraillée, l’harmo autour du cou, guitare en main, le mec assure un max sur ses James Trussart. La guitare au look reptile rend le tout très bestial, à noter que Miguel a lui aussi une James Trussart entre les mains ce qui est assez rare en basse.
Côté présentation du nouvel album, les titres sont excellents, bien écrits, de « A Mighty Long Time » en passant par « Home Sweet Home » jusqu’à « You Gotta Move Away », les morceaux sont une pure merveille. Pas le moindre répit on ne s’ennuie pas avec Bo Weavil, ça dialogue avec un public visiblement heureux de partager ces instants. Des aficionados dans la fosse sont là pour donner la réplique et faire savoir qu’ils en sont. Mais comme toute bonne chose à une fin, que l’heure tourne et que l’horloge sonne les douze coup de minuit, il faudra reprendre son carrosse pour rentrer à la maison avec le CD dans le lecteur prévu à cet effet pour laisser sortir les petites notes bleues par les petits trous des haut-parleurs, quelle joie ! Encore un peu de Bo Weavil pour le retour …
Bruno Migliano – décembre 2009
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