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WOLFMOTHER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 25 novembre 2009
 

Cosmic egg
(Modular Recordings – Universal – 2009)
Durée 72’05 – 16 Titres

http://www.wolfmother.com
http://www.myspace.com/wolfmother

Originaire d’Australie, l’autre pays du Rock’n’Roll, Wolfmother suit lentement mais sûrement son petit bonhomme de chemin sur la scène internationale et de nominations aux Grammy et autres MTV Australian Awards en ruptures pour divergences musicales, le groupe a enregistré un premier album éponyme en 2005 avec aux commandes Dave Sardy, producteur des Red Hot Chili Peppers, Marilyn Manson et autres Oasis, et joué dans nombre de festivals de plus en plus importants au fil des années. Seul rescapé de la formation originelle, le guitariste et chanteur Andrew Stockdale a remplacé Chris Ross et Myles Heskett qui ont quitté le navire à l’été 2008 par Ian Peres à la basse et aux claviers, Aiden Nemeth à la guitare et Dave Atkins à la batterie et s’est efforcé de composer un second effort produit par Alan Moulder, un album sans le moindre doute plus seventies que son prédécesseur et sans aucune hésitation plus rock que hard rock, même si les guitares y sont toujours très présentes !

Si on veut avoir une idée de ce que des groupes comme Led Zep ou encore le Black Sabbath des premières époques feraient aujourd’hui sur leurs hypothétiques albums, on peut sans trop se tromper se tourner vers Wolfmother qui a su en reprendre les ingrédients et les assaisonner à la sauce troisième millénaire pour en faire quelque chose qui soit capable d’être à la fois consistant et séducteur. Des guitares tirées à quatre épingles et affûtées pour trancher d’un seul riff, une rythmique costaude, des claviers racoleurs et une voix qui n’en finit plus de passer du velours au papier de verre pour mieux se faire insaisissable, accentuant encore et toujours le charisme d’un Andrew Stockdale prêt à toutes les manipulations pour charmer le chaland et l’emmener se noyer dans sa musique, voilà ce qui nous attend tout au long d’une rondelle remplie jusqu’à ras bord de bonnes choses ! En pas moins de dix huit titres, Wolfmother nous guide jusqu’au plus profond de l’esprit un poil torturé et un autre égocentrique d’un leader qui se la joue un peu superstar mais qui a les arguments pour tenir la route, un frontman capable de cracher dans les amplis avec une ingéniosité jamais remise en question des « California Queen », des « 10,000 Feet », des « Cosmonaut », des « Pilgrim » et des « Phoenix » qui semblent bien partis pour durer sur la longueur. Et si tout n’est pas taillé dans le même filon sur ce « Cosmic Egg », c’est aussi un peu pour accentuer le côté versatile d’un groupe qui ne semble pas vouloir s’en laisser conter et qui fait ce qu’il faut pour encore et toujours augmenter sa fanbase. A vérifier en live !