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LITTLE BOB à LA BOULE NOIRE (75) pdf print E-mail
Ecrit par Bruno Migliano  
samedi, 07 novembre 2009
 

LITTLE BOB
LA BOULE NOIRE – PARIS (75)
Le 19 octobre 2009

http://www.littlebob.fr
http://www.myspace.com/littlebobstory

Retrouvez toutes les photos de Bruno Migliano sur http://www.myspace.com/nonodublues

Remerciements : Little Bob, Nadia « Kat Spirit », Dom S-D, La Boule Noire.

Toujours là Roberto Piazza ! Qui aurait dit qu’il mettrait encore des coups de santiag au cul de ceux qui s’encroûtent, qui se laissent berner ? Lui, le p’tit bonhomme du Havre, n’a pas envie de se faire marcher dessus. Ce « Time To Blast », c’est son cri de guerrier. Avec son band le cri devient un hurlement. Ce soir la Boule Noire est bondée. On se posait des questions, est-ce que le public serait prêt à se prendre des tartes dans la tronche ? Oui ! On va en prendre.


Des riffs de grattes plein la gueule, ça c’est l’affaire de Gilles Mallet avec son eternel clope au bec. Des coups de boutoir martelés par la batterie de Nico Garotin ! La contrebasse de Bertrand Couloume ronflante comme une loco à vapeur qui une fois lancée ne s’arrête plus. Et puis il y a Nicolas Noël avec ses claviers, qui met une p’tite touche gracieuse dans cette tribu de guerriers de rockers. Little Bob lui, tel un Shaman, lance ses incantations au public. Il hypnotise l’assistance …


Tous, les yeux rivés sur le p’tit homme, écoutent le flot de paroles des « Ringolevio », de l’histoire du « Phone Call », « Long Was the Road ». Car il y a là une histoire à raconter. Little Bob s’efforce de faire passer un message, marre de se faire entuber, des violences en tous genres, du racisme. Lui, face à la foule, n’a envie que d’une chose, c’est de rassembler, de tendre des mains, de les prendre, de faire en sorte que le courant passe.


Et il va s’en passer, surtout quand la jolie Julie va faire son apparition dans son fourreau noir, avec sa démarche nonchalante, arpentant la scène de la Boule Noire. La belle affole les compteurs de décibels. Malheureusement elle ne fera qu’une trop courte apparition. Un autre convive viendra rejoindre la tribu, Mickey Blow, l’ami de toujours, harmo en bouche qui, près de son pote Gilles Mallet, ne lâchera pas le morceau. Mais revenons à notre sujet principal, important, à force d’avoir eu des coups de pieds au cul on a prit une claque.


Mais il y a toujours une fin, des poignées de mains chaleureuses seront échangées, des sourires, des embrassades, c’est Little Bob, un homme, un humain qui aime les humains. Au-delà de la musique, c’est aussi pour cela qu’on l’aime notre Little Bob, le Rocker au cœur tendre. Cette nuit le rock’n’roll  a pris possession de nos âmes.

Bruno Migliano – octobre 2009