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JAM ON GUITARS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 17 novembre 2009
 

Jam On Guitars
(Magnatude Records – 2009) 
Durée 71’58 – 12 Titres

http://www.magnatuderecords.net
http://www.myspace.com/magnatuderecordsusa

Magnatude Records, la branche rock du label progressif Magna Carta, a su trouver l’inspiration nécessaire pour réunir sur un seul et même album des morceaux empruntés à des guitaristes de talent et pour mélanger toutes leurs influences individuelles pour donner au bout du compte une fabuleuse « jam session » construite de toutes pièces et dédiée aux guitares, une réunion qui emprunte autant au blues qu’au jazz, au folk, au rock et même au hard rock. Soucieux de proposer l’essence même de leur jeu et non un concentré des prouesses techniques dont ils sont individuellement capables, les guitar heroes que sont Steve Morse, Jake Cinninger, Alex Skolnick, Oz Noy, Mark Karan, Charlie Hitchcock, Michael Lee Firkins, Will Bernard, Jerry Garcia et Fareed Hacque ont eu à cœur de laisser parler leurs âmes et nous livrent au bout du compte et de bon gré un ouvrage qui compile quelques-uns de leurs meilleurs titres parus sur l’une ou l’autre des deux entités.

On se laisse séduire d’entrée de jeu par un « Took The Words Right Outta My Mouth » déjà présent sur l’album « Blacklight Sonatas » de Michael Lee Firkins puis on se laisse aller vers le répertoire solo de l’actuel artificier de Deep Purple, Steve Morse, avant de dériver vers des sphères plus surprenantes avec par exemple « Dance To The Music » de The Clinton Administration dans lequel on retrouve rien de moins que Charlie Hitchcock, Fareed Hacque et Michael Lee Firkins. Quelques détours obligés par l’excellent album « HA !. » de Oz Noy et par le non moins séduisant opus éponyme d’OHMphrey nous transportent encore d’un rythme à un autre avant que l’on ne se laisse définitivement engloutir par un final guitaristique de très haut vol où l’on retrouvera encore Robert Walter’s 20th Congress, Tishamingo et, last but not least, Bill Cutler qui nous livre en guise de digestif un « Starlite Jamboree » où sa voix fait au moins autant d’effet que ses cordes jointes à celles de Jerry Garcia et Mark Karan et à la pedal steel de Barry Sless. Ceux qui possèdent déjà tout des catalogues respectifs de Magnatude et de Magna Carta n’auront rien de plus à y trouver, pas même un tout petit inédit, mais pour le commun des mortels, voilà l’occasion idéale de se régaler d’un album de guitares fait non pas par de très fortes individualités mais bel et bien par des groupes au service desquels ces guitaristes se mettent avec tout le talent qu’on leur connaît. On se prendrait presque à rêver d’un plateau réunissant pour un soir ou deux tous ces brillants musiciens, du côté de la Big Apple par exemple …